L’événement se déroulera dès 9 h 30 à la place des Festivités de Saint-Jérôme (160, place de la Gare) avec de l’animation et un échauffement. Le départ de la marche aura lieu à 10 h 30.&nbsp;



Les marcheurs entameront alors un parcours de 5 km en boucle vers le quartier des Sports (rues René-Gascon, Ouimet, Filion et Melançon) pour terminer le circuit à la place des Festivités. Prévoir environ 1 h 30 de marche.



La Grande Marche est gratuite et ouverte à tous. L’inscription est requise. Un cadeau de participation, un concours et surtout beaucoup de plaisir seront au rendez-vous.



« Je vous invite à cette Grande Marche dans les rues de Saint-Jérôme ce samedi 19 octobre! Ce sera l’occasion de célébrer les saines habitudes de vie tous ensemble dans notre belle ville et de profiter de ce samedi d’automne pour prendre l’air en bonne compagnie. Merci au Grand Défi Pierre Lavoie pour l’organisation de cet événement rassembleur depuis toutes ces années », a déclaré Marc Bourcier, maire de Saint-Jérôme.



Joignez-vous à la Grande Marche de Saint-Jérôme! Inscrivez-vous dès maintenant à&nbsp;<a href="http://onmarche.com">onmarche.com</a>.

Depuis la création de cette course, l’Académie Lafontaine a récolté plus de 17 millions de dollars pour différents organismes, explique Pascal Lavoie, directeur des communications et de la vie étudiante.



<h2>Le processus</h2>



Ce sont les élèves eux-mêmes, par l’intermédiaire du conseil des élèves, qui choisissent la cause, et non les adultes. En mars, un appel est lancé aux élèves et au personnel pour suggérer des causes. Une quinzaine de propositions sont soumises chaque année.



En avril, le conseil des élèves prend le temps d’étudier chaque organisme, et en mai, cinq d’entre eux sont invités à présenter leur projet. Le conseil fait ensuite son choix, et la course a lieu chaque année en octobre.



Cette année, le processus a été particulier&nbsp;: une élève de 5e secondaire, après un stage d’un jour à l’hôpital, a constaté l’état de l’urgence et a soumis cette suggestion au conseil des élèves. Le conseil a donc invité la Fondation de l’hôpital à présenter un projet pour la revitalisation de l’urgence, qui a été sélectionné.



<h2>La force de l’union</h2>



Récolter près de 100 000 $ chaque année est un exploit rendu possible grâce à l’implication de tous les élèves, explique M. Lavoie. Les 2 200 élèves de l’école reçoivent une enveloppe et sollicitent leur réseau. « On n’y arriverait pas s’il n’y avait que cinq élèves qui participaient », dit-il. Depuis quelques années, il est également possible de faire des dons en ligne.



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<h2>Le porte-parole</h2>



L’humoriste Patrick Groulx est le porte-parole de la course depuis dix ans. Il a choisi de s’impliquer parce que ce sont les élèves qui sélectionnent la cause chaque année, et ils participent activement au processus. « Ils réussissent toujours à amasser beaucoup d’argent », souligne-t-il. Patrick explique que, malgré ses 18 ans en tant que porte-parole pour « Entraide grands brûlés », il n’a jamais vu une levée de fonds atteindre 100 000 $, ce qui rend cet événement d’autant plus exceptionnel.



« Je regardais les jeunes courir, et je me disais qu’il y a quelque chose de beau à les voir en santé, capables de courir. On court pour des gens moins chanceux, et cela nous rappelle que nous sommes privilégiés », explique-t-il. Pour lui, l’Académie Lafontaine est axée sur le bénévolat et l’entraide, et il est convaincu que les élèves quitteront l’Académie avec le désir d’aider les autres.



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<h2>Le projet de revitalisation de l’urgence</h2>



Raphaëlle Prévost, directrice générale de la Fondation de l’hôpital régional de Saint-Jérôme, a présenté le projet avec le docteur Sébastien Lacombe, urgentologue. Le projet prévoit la rénovation de la salle d’attente et des 14 salles de réanimation et d’examen, actuellement vétustes et abîmées.



Les rénovations incluront des murales artistiques pour apaiser les patients et un coin adapté pour les enfants, avec des jeux robustes et faciles à nettoyer. Ils prévoient également l’installation de distributrices d’eau pour permettre aux patients de remplir leurs bouteilles d’eau. Ce projet s’inspire de l’hôpital Sainte-Justine et vise à améliorer le confort des patients en attente.



Lorsqu’elle a appris que son projet avait été sélectionné, Mme Prévost s’est dit très heureuse. Elle a travaillé avec l’équipe de l’urgence pour monter ce projet, et tous étaient très enthousiastes de savoir qu’il serait réalisé. Les premières rencontres pour débuter la revitalisation sont déjà prévues, et les travaux devraient être achevés au cours de l’année 2025.

L’Académie Lafontaine récolte 104 875 $ pour l’hôpital de Saint-Jérôme

Il ne fait aucun doute que les avancées médicales qui ont été faites depuis les dernières décennies sont considérables, notamment au niveau des traitements et du taux de survie qui s’élève aujourd’hui à 89%. Les données parlent pour elles-mêmes&nbsp;: au Canada, le taux de mortalité chez les personnes atteintes du cancer du sein a diminué de 46% depuis 1986. Et on le doit en grande partie aux mammographies systématiques pour les femmes de 50 ans, démarche implantée au Québec en 1998.



« C’est sûr qu’on a beaucoup d’avancées. Mais il reste que, quand on va parler de victoire, ce sera quand le taux de survie sera 100%. Or ce n’est pas le cas », rappelle Cédric Baudinet, directeur, investissements et promotion de la santé à la FCSQ. D’ailleurs, les diagnostics de cancer du sein ont doublé en 2021 et les récentes données indiquent que plus de 8000 Québécoises en obtiennent un chaque année, dont plus de 600 d’entre elles sont des Laurentides.



D’une autre part, une hausse inquiétante de 22% des demandes d’aide financière faites à la Fondation a été remarquée dans les Laurentides de 2021 à aujourd’hui. « Ça veut dire que de plus en plus de personnes ont des difficultés financières dans le cadre de leur parcours de soins. C’est souvent le cas des travailleurs autonomes qui voient leur rentrée d’argent diminuer drastiquement, voir même complètement s’arrêter s’il n’y a pas d’assurances à côté », regrette M. Baudinet.



<h2>Survivre… mais après?</h2>



Puis même si le taux de survie est encourageant, la qualité de vie des femmes qui développent un cancer du sein est durement touchée. « Le taux de survie est bon, mais ça veut dire que plus de personnes vivent à la suite d’un cancer du sein et une de nos priorités aujourd’hui est de s’attacher à leur qualité de vie à la suite des traitements. Car la fin des traitements, ne veut pas dire nécessairement la fin des effets secondaires ou de tout ce qui peut accompagner ce cancer », fait valoir M. Baudinet.



En effet, une femme qui survie au cancer du sein est aussi une femme qui est susceptible de vivre de la fatigue et des douleurs chroniques, des problèmes cognitifs, un trouble de stress post-traumatique et des difficultés liées aux changements corporels, entre autres. Puis les survivantes ne se libèrent pas des nombreuses procédures médicales, car elles sont plus à risque de développer d’autres types de cancers.



Même si la FCSQ offre du support avant et pendant les traitements, elle tient à offrir davantage de services pour la période qui suit, notamment avec sa clinique virtuelle. « Puisque ce n’est pas tout le monde qui a accès à un médecin de famille, l’idée est d’offrir une ressource de première ligne, rapidement et gratuitement, en proposant l’accès à un médecin ou une infirmière pour la période suivant les traitements », explique M. Baudinet.



Pour le 30ème anniversaire de la Fondation, les citoyens sont invités à s’impliquer pour la soutenir dans sa mission, notamment en faisant un don, en contribuant à une collecte de fonds ou en devant bénévole. Pour plus de détails, visitez le <a href="https://rubanrose.org/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">site de la FCSQ</a>.

Participez à la Grande Marche Pierre Lavoie de Saint-Jérôme!