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Support au peuple ukrainien : Saint-Jérôme souhaite faciliter les choses

Support au peuple ukrainien : Saint-Jérôme souhaite faciliter les choses

Publié le 09/03/2022

"Ils sont terrorisés. Ils sont dévastés" note Marc Bourcier.

« Je suis en discussions avec Line Chaloux (de l’organisme Le Coffret). Elle m’a contacté. Comment aider ? Qu’est-ce qu’on peut faire ? À la ville, on va faciliter ça (des actions pour supporter les Ukrainiens). Des permissions spéciales pour des collectes ? On attend les demandes. Ça va se faire » s’engage Marc Bourcier.

Le maire de Saint-Jérôme est dèjà à pied d’oeuvre à cet égard. 

En compagnie des députés Youri Chassin et Rhéal Fortin, de même que Line Chaloux, il siège sur un comité d’urgence pour faire en sorte de faciliter tant l’aide (sous différentes formes) au peuple d’Ukraine que pour permettre, dans la mesure du possible, la venue de réfugiés ukrainiens à Saint-Jérôme.

Des reconnaissances spéciales

Il est tout naturel qu’il en soit ainsi.

D’une part parce que le gouvernement du Québec a reconnu, il y a un certain temps, la ville de Saint-Jérôme comme « ville d’accueil des personnes réfugiées » et que du côté du gouvernement fédéral, la ville de Saint-Jérôme est reconnue à titre de « communauté du programme d’aide de rétablissement ».  Également, nous apprend Marc Bourcier, la capitale des Laurentides est enregistrée à l’Organisation des nations unies (ONU) comme Ville amie des réfugiés.

Expériences positives 

De toute façon, le premier magistrat est non seulement pleinement enclin à favoriser toute formes d’aide aux Ukrainiens, mais aussi d’accord à l’accueil de réfugiés en territoire jérômien, convaincu que ça devient une bonne chose à long terme.

Il parle à cet égard de son expérience d’enseignant (aujourd’hui à la retraite) à l’école Notre-Dame de Saint-Jérôme où il a eu la possibilité d’avoir des Kosovars dans sa classe. Tout comme deux Serbo-croates qui, dit-il, « travaillent à Saint-Jérôme et parle très bien français ».

« Terrorisés et dévastés »

Si bien que, s’il n’en tient qu’à Marc Bourcier, des réfugiés ukrainiens seraient les bienvenus, même si on parle d’une possibilité à moyen terme. 

« Ça peut prendre, semble-t-il, deux, trois semaines, peut-être un mois. Il leur faut traverser l’Atlantique et les frontières ».

N’empêche que « qu’est-ce qu’on peut faire pour les accueillir. Ils n’ont pas de père qui sont restés là-bas pour se battre. Ce sont des mères et des enfants qui vont arriver.

” Ils sont terrorisés. Ils sont dévastés ” note Marc Bourcier.