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Tour de Rogers: appui du Bloc à Prévost

Il y a quelques mois, le maire Paul Germain (à droite) a reçu l’appui de Rhéal Fortin, dans sa bataille contre Rodgers.

Tour de Rogers: appui du Bloc à Prévost

Publié le 05/03/2020

Les autorités de Prévost pourraient disposer d’un argument de plus pour empêcher la compagnie Rodgers d’installer une tour de télécommunications dans le cimetière municipal.
En effet, le Bloc québécois a déposé, mardi dernier, le projet de loi C-225 pour assurer la préséance des compétences québécoises concernant l’usage et l’aménagement du territoire et la protection de l’environnement.
Lors de la dernière campagne électorale, le député de Rivière-du-Nord, Rhéal Fortin, s’était engagé à ce qu’un tel projet de loi soit déposé par le Bloc québécois.
«Avec une telle loi adoptée, le gouvernement du Québec et la Ville de Prévost pourraient décider des modalités d’implantation d’une nouvelle antenne», note le député qui a fait sienne la cause du maire Paul Germain, de s’opposer au projet de Rodgers.
Le territoire québécois aux Québécois
Dans les faits, nous dit-on, «le projet de loi modifie sept lois fédérales afin d’obliger Ottawa à respecter les lois provinciales et les règlements municipaux s’appliquant sur le territoire où il intervient».
«L’objectif de ce projet de loi est simple: permettre au gouvernement du Québec et aux municipalités de décider exclusivement des projets d’infrastructures qui pourraient avoir des incidences sur la qualité de notre environnement», note Rhéal Fortin.
Car, aux yeux du député, le principe est clair:
«le territoire québécois appartient aux Québécoises et aux Québécois. Son occupation, son utilisation, son aménagement et sa protection relèvent pour l’essentiel des lois et des règlements du Québec et des municipalités. En plus d’assurer une meilleure protection de l’environnement et un aménagement plus harmonieux du territoire, le projet de loi vient instaurer une certitude juridique dans des domaines marqués par de nombreuses contestations judiciaires liées au partage des compétences».