Qu’adviendra-t-il des projets de développement actuellement en cours de construction et de ceux planifiés par Habitations Trigone à Saint-Jérôme ?
La question se pose depuis que l’annulation des 19 licences de l’entreprise, décrétée par la Régie du bâtiment en septembre dernier, a été confirmée par le Tribunal administratif du travail, il y a quelques jours.
En octobre, Trigone contestait la décision de la RBQ et recouvrait ses licences, le temps que la Cour se penche sur la demande la compagnie. Ce qui a été fait. Le juge Jean Paquette rejetant récemment l’appel.
Trigone, dispose d’un délai de 30 jours à partir de la date du jugement (ce qui nous mènerait à la fin du présent mois) pour porter la cause devant la Cour supérieure.
Quelque 175 M $
À Saint-Jérôme, la présence de Trigone se fait sentir dans les immeubles d’habitations locatifs qu’on érige actuellement sur les anciens terrains de la compagnie Mueller, coin Gauthier et Castonguay, avec le complexe Laurentia.
Rappelons qu’au moment de procéder à la première pelletée de terre du projet à la fin de juin 2020, les dirigeants d’Habitations Trigone évaluaient à 175 M$ l’investissement total
À terme, parlait-on à ce moment, le complexe Laurentia devait comprendre plus de 704 appartements répartis en quatre immeubles de cinq à huit étages, selon le cas.
Certains de ces immeubles sont habités depuis.
Rue Lafortune
Soulignons également qu’Habitations Trigone serait associé au développement de 406 unités d’habitation pour un projet global de 100 M$ planifié au bout de la rue Lafortune (à proximité de la rue Brière) que les autorités de Saint-Jérôme leur ont cédé en avril dernier.
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