Sans grande surprise, la route 117 à Saint-Jérôme se retrouve au palmarès des 10 pires routes au Québec, selon un sondage mené au cours du dernier mois par CAA-Québec auprès des citoyens québécois. La septième édition de l’exercice annuel a récolté près de 8&nbsp;500 votes.



Encore plus significatif, l’artère principale qui sillonne Saint-Jérôme du sud au nord accapare le troisième rang du palmarès, derrière&nbsp;le boulevard de la Gappe à Gatineau et la route du Vieux-Moulin à Saint-Isidore.



Ce qui, croyons-nous, devrait être de nature à interpeler les autorités de la direction régionale du ministère des Transports du Québec de qui relève la route 117;&nbsp;si on fait exception du fait que&nbsp;la Ville de Saint-Jérôme est responsable de l’entretien de la 117 sur la portion entre la rue Bélanger et le boulevard Jean-Baptiste Rolland,&nbsp;comme l’a précisé le maire Marc Bourcier dans un communiqué de presse vendredi dernier.



Demandes répétées



Il est d’ailleurs intéressant de souligner que les administrations municipales de Saint-Jérôme qui se sont succédées au cours des 20 dernières années et plus ont toutes réclamé des actions concrètes des gestionnaires du MTQ pour que des travaux soient réalisées sur la route 117. Sans succès.



La dernière de la série de demandes émane de l’Administration Bourcier, il y a quelques semaines à peine.



Trois sur six



On ne peut, par contre, passer sous silence que les résultats du même sondage du CAA-Québec relèvent trois routes de Saint-Jérôme sur six au classement de la région des Laurentides.



Outre la route 117 (boulevard du Curé-Labelle), on retrouve la rue De Martigny ouest et la rue John-F.-Kennedy.



Notons, tout de même, que dans le cas de la rue John-F.Kennedy, des travaux d’envergure ont été menés à l’été 2021 pour une rue qui en avait bien besoin depuis plusieurs années.



La rue De Martigny ouest a également fait les frais, au cours des deux dernières années, de travaux d’envergure entre la rue&nbsp;&nbsp;Laviolette et le boulevard Mgr Dubois.



Idem pour la portion entre la rue John-F.-Kennedy et boulevard Roland-Godard qui était problématique, surtout devant le cimetière.



N’empêche que (vers l’ouest) du boulevard Roland-Godard à la rue Lamontagne, des améliorations seraient certes bienvenues.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

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« Les Laurentiens ont une voix forte à l’Assemblée nationale. Nous avons instauré une culture basée sur la collaboration avec les acteurs du milieu, qu’ils soient du domaine municipal, entrepreneurial ou communautaire. Les députés Agnès Grondin, Benoit Charrette, Youri Chassin, Sylvie D’Amours, Chantale Jeannotte, Eric Girard, Lucie Lecours, Marguerite Blais, Mario Laframboise, et moi-même étions engagés à faire mieux, maintenant, et c’est avec fierté que nous regardons le travail accompli. Pour le bien commun de la région des Laurentides, nous sommes déterminés à continuer le travail » évalue Nadine Girault (qui a d’ailleurs rendu hommage à Marguerite Blais qui ne sollicitera pas de renouvellement de mandat).&nbsp;



La ministre responsable de la région des Laurentides se fait en cela la porte-parole de ses neuf collègues députés qui disent dresser «&nbsp;un bilan positif du mandat&nbsp;» du gouvernement caquiste.



Santé



En santé, transport, éducation et développement socio-économique, les 10 députés caquistes considèrent avoir livré la marchandise au cours des quatre dernières années. Plaidant, qu’il y avait fort à faire au moment de leur arrivée au pouvoir en octobre 2018.



« Lorsque nous sommes arrivés en poste en 2018, il est clair que la région avait souffert du désintérêt des gouvernements précédents, privant les Laurentides d’investissements nécessaires dans plusieurs secteurs. C’est pourquoi nous avons tous, dans chacun des dix comtés et pour l’ensemble de la région, travaillé sans relâche depuis le jour un de notre mandat » avance M.Girault.



Un avis que ne partageront probablement pas les gens de la Coalition santé des Laurentides, entre autres, qui revendiquent depuis la fondation de l’organisme un financement plus adéquat et des actions concrètes dans, notamment, les dossiers de l’hôpital régional de Saint-Jérôme et l’hôpital de Saint-Eustache.



Du côté de la députation caquiste des Laurentides, on plaide à cet égard que «&nbsp;c’est dans le domaine de la santé et des services sociaux que le sous-financement hérité des gouvernements précédents était le plus flagrant. Ayant la volonté d’effectuer un rattrapage, notre gouvernement a rehaussé le budget jusqu’au double de celui initialement prévu, tant pour la modernisation de l’hôpital régional de Saint-Jérôme que pour l’agrandissement de l’hôpital St- Eustache&nbsp;».&nbsp;



Éducation et transport



On est également dans le même état d’esprit en regard des dossiers de l’éducation et des transports.



«&nbsp;Ce sont plus d’une douzaine d’écoles primaires et trois écoles secondaires qui seront prochainement construites ou reconstruites, du jamais vu dans la région depuis plusieurs décennies» tient-on à souligner.



Alors que dans l’autre dossier, «&nbsp;le gouvernement a travaillé sur de nombreux fronts, tant au niveau des investissements que dans l’établissement d’une collaboration accrue avec les municipalités. Plusieurs projets, certains attendus par la population depuis des décennies, sont en chantier ou en voie de se concrétiser&nbsp;», citant ainsi «&nbsp;les travaux d’élargissement d’une portion de la route 117 ainsi que de l’autoroute 50, le prolongement de l’autoroute 19 et le réaménagement de la route 335. Autre chantier majeur, tous les usagers de l’autoroute 15 profiteront de son élargissement avec voies réservées pour le co-voiturage et le transport en commun, ainsi que de la reconstruction du pont Gédéon-Ouimet&nbsp;».&nbsp;

« C’est avec fierté que nous regardons le travail accompli »

Déjà soulagés par une mesure adoptée à la fin de 2021, les entrepreneurs et gestionnaires municipaux de la région pourraient profiter encore davantage d’allègements sur le plan de la paperasse.



En effet,&nbsp;la ministre déléguée à l&#8217;Économie et députée de Les Plaines, Lucie&nbsp;Lecours, en collaboration avec le député de Saint-Jérôme et adjoint parlementaire du ministre de l&#8217;Économie et de l&#8217;Innovation (volet allègement réglementaire), Youri&nbsp;Chassin, a déposé mardi dernier le projet de loi no&nbsp;44 visant à alléger davantage le fardeau réglementaire et administratif des entreprises et des municipalités québécoises. «&nbsp;C&#8217;est le deuxième projet de loi déposé à cet effet en moins d&#8217;un an, confirmant ainsi la forte volonté du gouvernement de bâtir un environnement d&#8217;affaires encore plus simple et compétitif&nbsp;» souligne-t-on.



Quelque 35 mesures



Selon ce qui est prévu, ce projet de loi contribuera à réduire les coûts, les délais et les autres inconvénients que certaines dispositions légales et réglementaires imposent aux entreprises et aux municipalités.&nbsp;



Au total, 35&nbsp;mesures d&#8217;allègement sont proposées, notamment dans les secteurs des boissons alcooliques, des mines, des forêts, de la construction et de l&#8217;immobilier, dans le domaine municipal ainsi que pour les heures et les jours d&#8217;ouverture des établissements commerciaux.



«&nbsp;Ces mesures permettront aux 118&nbsp;000&nbsp;entreprises touchées de profiter d&#8217;une économie annuelle évaluée à 7&nbsp;millions de dollars, laquelle s&#8217;ajoute aux économies récurrentes de 8&nbsp;millions de dollars permises par l&#8217;adoption du premier projet de loi en décembre&nbsp;2021. Chaque année, un nouveau projet de loi sera déposé pour simplifier et réduire les modalités administratives qui pèsent sur les épaules des entrepreneurs québécois&nbsp;» promet-on.



«&nbsp;Réelles avancées administratives&nbsp;»



Pour une, la ministre Lecours parle d’amélioration du climat d’affaires.



«&nbsp;Encore une fois, on démontre que notre gouvernement place en haute priorité la réduction de la paperasse pour les entreprises. Le projet de loi déposé aujourd&#8217;hui réduit le fardeau administratif et réglementaire de 118&nbsp;000&nbsp;d&#8217;entre elles. On veut moins de formalités et de tracasseries administratives pour améliorer le climat d&#8217;affaires. Je suis fière de respecter notre engagement de déposer un projet de loi par année. Nos entrepreneurs peuvent compter sur nous » indique-t-elle.



Alors que pour son collègue Youri Chassin «&nbsp;ce nouveau projet de loi réduira assurément de nombreux irritants pour les entreprises et les municipalités. Il viendra, par exemple, uniformiser le contenu réglementaire dans l&#8217;industrie de la construction et permettre une plus grande flexibilité quant aux heures d&#8217;ouverture des commerces. Ce sont de réelles avancées administratives, qui changeront la vie de bien des gens d&#8217;affaires et de plusieurs municipalités au Québec.&nbsp;»

Troisième pire route : la 117 à Saint-Jérôme, bien évidemment…