Un restaurant du centre-ville, qui préfère rester dans l’anonymat pour l’instant, a confirmé que les portes seraient ouvertes 24 heures sur 24, ce week-end.
À Montréal, voyant venir une vague de froid extrême dans les prochains jours, la mairesse de la métropole, Valérie Plante, a pris les grands moyens pour s’assurer « de ne laisser personne derrière. On veut garantir à tout le monde une place ».
La première halte chaleur a ouvert ses portes mardi soir dans le secteur de Ville-Marie. La seconde sera accessible ce soir au Centre du Plateau, dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal. Deux ressources ouvertes de 20 h à 9 h jusqu’à dimanche, moment prévu de la fin de la période glaciale.
Toujours à Montréal, la Ville et ses partenaires du réseau de la santé et les organismes communautaires promettent d’assurer une surveillance sur le terrain en collaboration avec le Service de police de la Ville de Montréal afin d’accompagner les personnes en situation d’itinérance qui auront besoin de se réchauffer le bout des orteilles et le bout des doigts.
Ailleurs, les villes de Québec, Drummondville, Trois-Rivières ont également décidé d’ouvrir des haltes de chaleur pour les prochains jours
Saint-Jérôme, des itinérants dehors
À la Ville de Saint-Jérôme, le maire Marc Bourcier rappelle que la hutte peut accueillir une soixantaine de personnes en comptabilisant les lits d’urgence dans l’église Sainte-Paule, transformée en dortoirs.
Talonné de questions à ce sujet, encore l’autre jour lors de l’assemblée publique, le maire Bourcier répond que l’itinérance est du ressort du « CISSS des Laurentides et non de la Ville de Saint-Jérôme ».
Le Book humanitaire, qui quotidiennement offre plus de 500 repas à des gens démunis, estime qu’il y a une centaine de personnes qui dorment dehors la nuit à Saint-Jérôme.
Bien que le nombre exact soit difficile à obtenir, une petite promenade d’Infos Laurentides d’une trentaine de minutes dans une seule nuit a permis d’en répertorier sept, dont un couché dans un banc de neige avec des couvertures, sans plus.
Dans la version papier de mercredi prochain, un itinérant nous racontera pourquoi il veut lui-même venir en aide aux sans-abri, maintenant qu’il a un toit.
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