Une exposition au profit de la Fondation de l’Hôpital régional de Saint-Jérôme

La population des Laurentides est invitée à découvrir l’exposition « Douce dérive » présentée tout au long du mois de mai au Hachem de Saint-Jérôme. Cette exposition met en lumière le talent de Camille Tremblay, une artiste jérômienne âgée de 80 ans, qui présente sa dernière exposition de peinture comprenant 60 toiles.

Tous les profits réalisés suite à la vente des toiles seront versés à la Fondation de l’Hôpital régional de Saint-Jérôme.

« Ces tableaux me sont restés, je les chérissais particulièrement. J’avais du mal à m’en séparer à travers toutes ces années. Maintenant, je les mets en vente à un tiers de leur prix habituel pour pouvoir donner tous les bénéfices à la Fondation de l’Hôpital de Saint-Jérôme », nous confie en entrevue Mme Tremblay.

Camille Tremblay, qui signe ses œuvres sous le nom de Téel, nourrit sa passion pour la peinture depuis l’enfance. Pour elle, son art est un équilibre entre réflexion et imagination. Il offre aux spectateurs une immersion dans un univers enchanteur à travers une exploration de divers styles.

« Mes tableaux sont différents les uns des autres, mais on dit qu’on me reconnaît bien dans ma peinture. Je crée selon mon état d’esprit du moment. Parfois, ça peut prendre deux jours, deux semaines, voire plus, pour terminer un tableau. Tout dépend de ce que je ressens à ce moment-là. Alors, ils prennent des formes assez diverses. »

Quant au choix du nom de l’exposition, elle nous explique : « Créer chaque tableau est comme une douce dérive. Je me laisse emporter dans l’art abstrait et j’ai l’impression de laisser transparaître mon vrai moi sur chaque toile. »

À 80 ans, un désir de créer qui demeure intact

Depuis les années 1990, Mme Tremblay a participé à de nombreuses expositions et événements. Son parcours comprend notamment des expositions solo et collectives dans des galeries prestigieuses, ainsi que des collaborations artistiques pour des projets variés, comme des illustrations de poésie et des œuvres commandées pour des causes sociales.

Cette exposition marque la conclusion d’une ère pour la Jérômienne qui envisage de se tourner vers d’autres formes d’expression artistique. 

« C’est ma dernière grosse exposition de peinture, mais ça ne m’empêchera pas de continuer à créer autre chose. Maintenant que j’ai atteint quatre-vingts ans, je me consacre davantage au dessin. L’été dernier, par exemple, j’ai exposé à Saint-Sauveur mes premiers dessins. Travailler sur papier à plat est moins fatigant pour moi que de peindre debout pendant des heures. Ça me convient mieux maintenant. Alors peut-être que je continuerai dans cette voie, mais à plus petite échelle. À mon âge, il faut savoir laisser certaines choses derrière soi, mais cela ouvre également sur de nouvelles possibilités et à de belles rencontres. »

L’exposition « Douce Dérive » se déroule du 2 au 30 mai, au Hachem, situé au 375 rue Lamontagne, Saint-Jérôme.