Saint-Jérôme recevra, selon ce que le Journal Infos Laurentidesa pu apprendre, quelque 950 000 $ pour relancer son centre-ville.
La somme provient d’un programme spécial annoncé par le gouvernement du Québec la semaine dernière et visant à investir 25 M $ pour supporter l’activité économique dans le coeur de 19 villes, dont Saint-Jérôme.
La mairesse Janice Bélair-Rolland acceuille, on s’en doute bien, avec joie ce cadeau inattendu.
« C’est une excellente nouvelle. C’est fabuleux de recevoir ce montant. D’autant plus que le programme n’est pas contraignant comme application » d’indiquer la mairesse, lorsqu’interrogée par le Journal sur la question, vendredi dernier.
La nouvelle étant d’autant plus intéressante que les sommes deviendraient disponibles dès le mois prochain, de dire Mme Bélair-Rolland.
Une fête à la rentrée ?
Quant à savoir de quelles façons les fonds seront utilisés, la mairesse parle d’une réflexion déjà entamée avec les différents intervenants impliqués dans l’économie du centre-ville jérômien.
« Des idées ont germé(des discussions amorcées). On veut s’assoeir avec le bureau de développement économique. Nous voulons également discuter avec les commerçants pour connaître leur point de vue. Il est certain qu’il sera, entre autres, question d’un programme d’achat local et d’améliorer certaines installations. Il est également question d’animation du centre-ville ».
Une autre idée sera également sur la table, comme l’exprime Mme Bélair-Rolland.
« On parle ici d’un bel événement pour la rentrée. On n’a pas eu de célébrations de la Saint-Jean (en raison des contraintes sanitaires). On a le goût de fêter. Le 1erseptembre, on va avoir certains assouplissements alors pourquoi pas une fête pour la rentrée ? On est très ouvert aux suggestions».
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Les autorités de Saint-Jérôme ont relancé par voie de communiqué, il y a une quinzaine de jours, le projet de piste cyclable sur l’ancienne voie ferrée.
 « En lien avec le plan directeur du réseau cyclable, le nouveau tronçon, qui comptera plus d’une dizaine de points d’accès, assurera une connexion attrayante entre les secteurs Bellefeuille, Saint-Antoine et Saint-Jérôme en permettant une traversée sécuritaire de l’autoroute 15 »annonçait-on alors.
Qui plus est, expliquait la mairesse Janice Bélair-Rolland, dans le communiqué  « le nouveau lien cyclable débutera sur le boulevard de la Salette, traversera l’autoroute 15, passera par le quartier Saint-Pierre pour ensuite rejoindre le quartier de la santé. Il deviendra un axe de liaison structurant entre l’est, l’ouest, le nord et le sud afin de permettre aux Jérômiennes et aux Jérômiens de découvrir et de redécouvrir notre belle ville ».
Discussions avec le MTQ
Par ailleurs, à cet égard, lors d’un entretien téléphonique avec le Journalle vendredi 9 juillet dernier, la mairesse Janice Bélair-Rolland a confié que les autorités jérômiennes sont actuellement en discussions avec le ministère des Transports du Québec (via le député Youri Chassin) afin de convaincre les gens du MTQ de laisser la voie libre à Saint-Jérôme pour poursuivre les discussions avec la Compagnie de chemin de fer Québec-Gatineau (négociations qui durent depuis au moins trois ans, puisque le Journal Infos Laurentides avait parlé, en exclusivité, du projet dans son édition du 30 mai 2018).
La chose étant, explique la mairesse, que le MTQ dispose d’un droit de rachat de chemin de fer (inutilisés) au Québec.
« Nous leur disons : ne vous prévalez pas de ce droit, laissez-nous le racheter »note Mme Bélair-Rolland.
D’ailleurs, malgré l’annonce de la semaine dernière, la Ville de Saint-Jérôme n’est pas encore officiellement propriétaire de l’emprise du chemin de fer en question qui offre un potentiel de quelque 8 kilomètres de piste cyclable.
« Ce n’est pas à 100 % attaché.(Mais)on s’est entendu sur le montant »avoue la mairesse.
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On retrouve ici la mairesse Janice Bélair-Rolland, en compagnie du conseiller mandataire aux sports,  Gilles Robert, dans un secteur de la piste cyclable planifiée.

Piste cyclable est-ouest : encore des détails à régler

La situation s’était stabilisée pendant quelques jours, mais les urgences des centres hospitaliers des Laurentides affichent des taux d’occupation élevés, notamment celui de Saint-Eustache.
Ce qui amène les dirigeants du Centre intégré de Santé et de Services sociaux (CISSS) des Laurentides à demander à la population d’éviter de se rendre à l’urgence pour des cas non urgents.
Les cas vraiment urgents
C’est ainsi qu’on invite les usagers dont la situation n’est pas urgente à consulter leur médecin de famille, leur pharmacien, un médecin dans une clinique sans rendez-vous ou encore à communiquer avec Info-Santé, en composant le 811, où une infirmière pourra les conseiller et les diriger vers le service approprié.
La demande des gens du CISSS exclut, bien entendu, les cas pour lesquels les solutions autres que l’urgence sont inadéquates.
« Une personne dans une situation critique et instable ne doit pas hésiter à se rendre à l’urgence. Nous ne voulons en aucun cas priver une personne des soins essentiels dont elle a besoin » avise Jean-Philippe Cotton, président-directeur général adjoint du CISSS, qui assure que « les cas urgents seront pris en charge rapidement dans les six hôpitaux de la région ».
Personnel fatigué
La situation, disions-nous, s’est détériorée depuis quelques jours (le taux d’occupation à l’urgence de l’hôpital régional de Saint-Jérôme était de 151 %, lundi matin).
En conférence téléphonique avec les médias des Laurentides, il y a une quinzaine de jours, Sylvain Pomerleau, directeur général adjoint, programme santé physique générale et spécialisée, de l&#8217;enseignement et de la recherche, parlait d’un « retour à la normale »après des périodes d’achalandage élevées, imputables à différents facteurs.
M.Pomerleau avait néanmoins fait état de « personnel fatiguée »et de « pénurie de personnel ».
Sit-in
Ce qui s’est d’ailleurs reflété dans le fait que le dimanche 4 juillet dernier les professionnelles en soins de l’urgence de Saint-Jérôme, membres de la FIQ-Laurentides, ont exercé des moyens de pression en participant à deux sit-in pour les quarts de travail de jour et de soir.
Les professionnelles en soins dénonçaient, à ce moment, la « situation critique »à l’urgence de l’hôpital de Saint-Jérôme imputable selon elle« au manque criant de professionnelles en soins ».
« Cette situation compromet la sécurité des soins prodigués aux patients. Une audience au Tribunal administratif du travail a été évitée de justesse en soirée hier. Sans aucun plan de contingence pour la période estivale, les gestionnaires maintiennent les services à pleine capacité, malgré le nombre nettement insuffisant de professionnelles en soins à l’horaire. La population, mal informée de la situation, continue de se présenter à l’urgence, malgré que le taux d’occupation de celui-ci soit de 147% » soulignaient les responsables de la FIQ-Laurentides.
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Une planification est en cours : un centre-ville à relancer à Saint-Jérôme