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Vendu pour 1,5 million de dollars: l’Hôtel Plouffe revivra, avec une vocation à définir

Le nouveau propriétaire se donne environ deux mois pour décider de la vocation de l’Hôtel Plouffe.
Photo Mychel Lapointe

Vendu pour 1,5 million de dollars: l’Hôtel Plouffe revivra, avec une vocation à définir

Publié le 26/02/2019

L’Hôtel Plouffe, au centre-ville de Saint-Jérôme, pourrait connaître une nouvelle vocation après 142 années d’histoire.

Le 19 février dernier, Joël Warnet, président de Bon Apparte de Saint-Jérôme, en est officiellement devenu propriétaire pour 1,5 million de dollars après en être venu à une entente avec Marc Latour.

Il y a plusieurs années déjà qu’on s’interrogeait quant à l’avenir du bâtiment localisé coin De la Gare et Godmer, à un jet de pierre de la Place de la Gare et voisin du Théâtre Gilles-Vigneault.

En vertu de l’acte de vente, M. Warnet débourse 400 000 $ comptant et la différence (1,1 M$) devra être acquittée au plus tard le 18 février 2024. D’ici là, le nouveau propriétaire aura à payer un intérêt de 6 % l’an à l’ancien propriétaire.

Nouvelle vocation?

Par ailleurs, selon le même acte de vente, «l’immeuble n’est pas un bien patrimonial classé ou reconnu et n’est pas situé dans un arrondissement historique ou naturel, dans un site historique classé, ni dans une aire de protection selon la Loi sur le patrimoine culturel».

Ainsi donc, M. Warnet pourrait apporter au bâtiment les modifications qu’il souhaite.

Quand sera-t-il?

Interrogé par Infos Laurentidessur la question, Joël Warnet précise qu’il n’a pas encore décidé de la future vocation du bâtiment. Il dit n’exclure aucune alternative pour l’instant et qu’on sera mieux fixé dans environ deux mois.

Une chose est claire, quant à lui: «C’est un immeuble bien situé, au cœur de Saint-Jérôme. Je dois dire que j’aime le dynamisme de l’administration actuelle et je souhaite participer à la continuité de la relance du centre-ville».

Il fait également allusion à un rez-de-chaussée qui se prête fort bien à la restauration (dans le sens de restaurant, bien entendu).

Pour ce qui est des travaux à entreprendre, M. Warnet parle «d’une mise aux normes» pour une bâtisse «qui a manqué d’amour».

Ainsi donc, tout est sur la table pour celui qui (de son propre aveu) avait l’œil sur l’Hôtel Plouffe depuis environ 1 1/2 an à 2 ans.

Ordonnance

En outre, depuis le 16 décembre 2015, la bâtisse était sous le coup d’une ordonnance de blocage de biens infractionnels.

Le même mois, les policiers de Saint-Jérôme avaient perquisitionné l’endroit et arrêté six personnes qu’on considérait impliquées dans un trafic de cocaïne.

Les propriétaires (de l’époque) n’ont pas été accusés dans ce dossier. Par contre, en vertu de l’ordonnance, il leur était interdit de vendre l’endroit.

Ordonnance qui, de toute évidence, a été levée.

Avec l’aide de Mathieu Locas.

 

 

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