Et que son parcours a subi de multiples changements depuis son inauguration en 1926 ? C’est ce que racontera Philippe Aubry dans une conférence présentée par Histoire et Archives Laurentides, le mercredi 19 mars à 19h à la Vieille gare de Saint-Jérôme. 



Impliqué à la Société du Patrimoine du Bassin Inférieur de la Chaîne géologique du Mont-Tremblant (la SOPABIC), Philippe Aubry est historien de formation mais camionneur de métier, un emploi qui l’a amené à s’intéresser à l’évolution du réseau routier des Laurentides. Son projet Histoires d’un Nord, une série de capsules-vidéo diffusées sur You Tube, est consacré à cette mission de rendre accessible cet aspect de l’histoire de la région. Cette initiative lui a d’ailleurs valu en 2024 le prix Engagement – Paysages en mouvement, décerné par la Fédération Histoire Québec à des personnes qui se consacrent bénévolement à promouvoir et défendre le patrimoine paysager. La conférence de Philippe Aubry portera sur le tracé original de la route 11, devenue route 117 en 1972, et plus spécifiquement sur son évolution dans la région de Saint-Jérôme. Entrée libre.



Ne manquez pas ce nouveau rendez-vous avec l’histoire&nbsp;!

La troisième édition a eu lieu le dimanche&nbsp;16&nbsp;mars dernier. L’objectif global de ce défi était de 80 000&nbsp;$ et l’ensemble de l’œuvre a permis de récolter 81 760$. Du côté de Saint-Jérôme, l’objectif était de 20 000&nbsp;$ et c’est finalement&nbsp;32 463,30$ qui ont été récoltés.



Cet événement de 12&nbsp;heures de jeux de société recevait plus de 400&nbsp;participants. Au cours des deux dernières années, le Défi Joue Don a remis plus de 115 000&nbsp;$ en dons à l’Association québécoise de la prévention du suicide (AQPS) grâce aux quelque 475&nbsp;participants ayant effectué des levées de fonds pour la cause ainsi que des dizaines de bénévoles qui assurent le succès de l’événement.



Les copropriétaires du Randolph Saint-Jérôme, Benoît Lapointe et Jérémie Bouchard, expliquent que leur participation au Défi a commencé il y a trois ans du côté de Laval alors que lui et son gérant, Étienne, y travaillaient. Une fois rendus à Saint-Jérôme, ça allait de soi pour eux de poursuivre dans cette initiative. C’est donc la deuxième année où Saint-Jérôme participe.&nbsp;&nbsp;



« L’année passée, quand on est arrivés, on nous a dit «&nbsp;est-ce que vous voulez participer ?&nbsp;» Puis le fondateur, Olivier, il vient de Saint-Jérôme, donc il nous a contactés directement. Tout de suite, on a dit oui, assurément. » — Benoît Lapointe



Sylvie Robidoux, organisatrice de l’événement, explique que tout l’argent amassé va à l’AQPS. Et 33&nbsp;% seront remis localement au Faubourg de Saint-Jérôme. Puisqu’on veut aussi que ça serve aux gens en détresse dans la région.



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="1024" height="682" src="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2025/03/mpl-defi-joue-don-2-edited.jpg" alt="Participants au Défi Joue Don pour la prévention du suicide, à Saint-Jérôme" class="wp-image-19392" srcset="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2025/03/mpl-defi-joue-don-2-edited.jpg 1024w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2025/03/mpl-defi-joue-don-2-edited-327x218.jpg 327w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2025/03/mpl-defi-joue-don-2-edited-960x640.jpg 960w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2025/03/mpl-defi-joue-don-2-edited-96x64.jpg 96w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2025/03/mpl-defi-joue-don-2-edited-768x512.jpg 768w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2025/03/mpl-defi-joue-don-2-edited-615x410.jpg 615w" sizes="(max-width: 1024px) 100vw, 1024px" /><figcaption>Photo Marie Pier Lafleur Le volet local (Saint-Jérôme) du Défi Joue Don a dépassé son objectif initial de 20 000 $ en amassant un impressionnant montant de 32 463,30$ dans sa lutte contre le suicide.</figcaption></figure>



Olivier Charbonneau, fondateur du Défi Joue Don, explique que l’équipe de plus de 50&nbsp;bénévoles travaille de manière acharnée depuis plusieurs mois afin de récolter des fonds pour l’AQPS en plus d’offrir une expérience et une journée extraordinaire aux participants. « Sans les bénévoles, l’événement n’aurait pas ce succès année après année », partage M.&nbsp;Charbonneau.



« Nous sommes fiers de pouvoir affirmer aujourd’hui que le Défi Joue Don fait une réelle différence auprès des communautés et permet de sauver des vies » — Olivier Charbonneau



Hugo Fournier, président-directeur général de l’Association québécoise de la prévention du suicide, mentionne que cet événement est l’une des initiatives citoyennes de l’AQPS les plus originales. Il croit que les jeux de société sont un excellent moyen de réduire le stress et de créer un filet social autour des jeux, peu importe leur âge.



« C’est l’une des raisons qui nous a motivés à décerner au Défi Joue Don le prix “Projet inspirant — Citoyen” lors du gala de reconnaissance Lucéo organisé par l’AQPS, visant à mettre en lumière les projets et les organisations qui font rayonner la cause de la prévention du suicide partout au Québec. Ce projet met en lumière des actions novatrices et bienveillantes faisant rayonner la cause de la prévention du suicide partout au Québec », conclut M.&nbsp;Fournier.



Joël Gagnon, co-fondateur de Randolph, affirme que ses équipes avaient la ferme volonté de soutenir une cause à travers leurs activités quotidiennes et lorsque l’équipe du Défi Joue Don les a approchés, il allait de soi qu’ils allaient unir leurs efforts, considérant le lien direct entre le jeu et les enjeux actuels en santé mentale. Selon l’Association Canadienne de santé publique, il est prouvé que le jeu rend possible des facteurs qui favorisent la bonne santé mentale et qui importent pour le mieux-être général.



« Les Pubs Ludiques Randolph sont heureux d’avoir accueilli cet événement philanthropique dans quatre emplacements pour l’édition&nbsp;2025 et toute l’équipe a travaillé afin d’offrir une expérience chaleureuse et conviviale où les rires et les émotions se côtoient » — Joël Gagnon

Aperçu des kiosques au Défi Joue Don pour la prévention du suicide à Saint-Jérôme

Défi joue don Pour gagner la partie contre le suicide

Stéphan Tremblay a été nommé président, et sept nouveaux administrateurs se sont joints au conseil.



Cassandra Thériault, directrice générale de la CCIRDN, explique que M. Tremblay est impliqué au sein de cette organisation comme membre et administrateur depuis plusieurs années. « Il était présent bien avant la pandémie. On peut dire que c’est un atout, car il connaît bien la Chambre de commerce. Il a vécu plusieurs situations où le contexte économique n’était pas toujours favorable. Il connaît également très bien les entreprises de la région, ayant lui-même un commerce depuis plus de 25 ans à Saint-Jérôme. Il est bien impliqué et en mesure d’établir un bon contact avec les entrepreneurs pour prendre le pouls des entreprises dans le contexte actuel. »



Stéphan Tremblay est propriétaire du Salon-école de coiffure Michel Jean. Il a été administrateur pendant huit ans et trésorier durant six ans à la CCIRDN. Il le dit lui-même : « Je ne suis pas économiste du tout, mais je suis un peu l’archive du conseil d’administration. » C’est pourquoi il a accepté de prendre la présidence de la Chambre de commerce, en raison de la situation économique actuelle et de son expérience.



«&nbsp;Les nouveaux membres sont des personnes chevronnées, habituées à la gouvernance et aux questions d’éthique, ce qui permettra d’avoir un conseil d’administration très participatif où tous les membres auront des tâches précises.&nbsp;» &#8211; Stéphan Tremblay



<h2>Planification stratégique</h2>



Mme Thériault explique qu’un processus de planification stratégique sera bientôt enclenché. Le contexte de guerre tarifaire avec les États-Unis actuel pousse la CCIRDN à se questionner sur son positionnement et son offre de services. Ce processus débutera au printemps et se poursuivra jusqu’au début de l’été.



« C’est une opportunité pour mieux se définir et être plus présents afin d’aider les entreprises dans leurs besoins, tout en s’intégrant dans l’écosystème du développement économique. Il s’agit de savoir prendre notre place en collaborant avec tous ces acteurs. » — Cassandra Thériault



La CCIRDN joue un rôle de mise en relation pour les entrepreneurs à la recherche de partenaires et qu’elle offre aussi des formations, mentionne le président. Il mentionne notamment une récente visite à Saint-Hippolyte où les besoins des entrepreneurs locaux ont été sondés afin de les aider à rayonner dans la région.



<h2>Le souper tournant</h2>



Le souper tournant, qui a lieu une fois par année, est un événement phare de la communauté d’affaires. Il s’agit d’une occasion idéale pour le réseautage, avec une participation toujours au rendez-vous, rapporte Mme Thériault.



Dès leur arrivée, les participants assistent à un cocktail de bienvenue où le réseautage est libre. Par la suite, ils sont dirigés vers des tables spécifiques animées par un modérateur. Chaque participant dispose d’un temps de présentation avant de changer de table au second service, selon un concept similaire à un speed dating d’affaires.



« C’est une formule appréciée, notamment par ceux qui sont moins à l’aise dans des événements de réseautage traditionnel. Ça permet vraiment de créer de belles connexions et de rencontrer beaucoup de gens ». — Cassandra Thériault



<h2>48ᵉ édition du Gala Zénith</h2>



Le Gala Zénith est le plus grand événement de l’année pour la communauté d’affaires, selon Mme Thériault. Chaque année, entre 350 et 400 personnes y assistent. Les entreprises peuvent déposer leur candidature dans 15 catégories, auxquelles s’ajoute une catégorie coup de cœur. Cette année, 119 candidatures ont été soumises. C’est 13 de plus que l’année dernière, mentionne Mme Thériault, témoignant du dynamisme de la communauté d’affaires.



Avant le gala, un pré-gala se tiendra le 25 mars. Ce cocktail servira à dévoiler les finalistes.



Lors de la soirée du Gala Zénith, certaines catégories ne passent pas par un vote de jury externe. Par exemple, les municipalités de la MRC décernent des prix à des entreprises qu’elles souhaitent reconnaître publiquement. Le prix le plus prestigieux, le prix Jérôme-Legrand, est remis à une personne plutôt qu’à une entreprise. Il récompense une personnalité reconnue pour son engagement entrepreneurial, son implication dans le développement économique de la région ainsi que son engagement social et communautaire.



« C’est une soirée festive, avant tout une occasion de célébrer l’excellence, le succès, la créativité et la résilience de nos entreprises. » — Cassandra Thériault

Vous souvenez-vous de la route 11?