
<h2>Une invitée de marque</h2>



<p>Guylaine Guay, auteure, humoriste, animatrice et marraine de la Fondation Véro &amp; Louis, était présente sur place&nbsp;: « C&#8217;est sûr que je suis très touchée, mais surtout émue de voir que la communauté se mobilise. Je pense que c’est déjà bien accueilli, et le fait que les gens se greffent à ça et embrassent la cause me touche beaucoup », dit-elle.</p>



<p>Dans cet esprit, notons que le maire de Saint-Jérôme, Marc Bourcier, ainsi que le député Rhéal Éloi Fortin étaient présents pour l’occasion et ont même participé à l’œuvre collective créée sur place.</p>



<h2>L’organisatrice</h2>



<p>Guylaine Robert, bénévole pour les Ateliers Créatifs à Guylou à la boutique Encore Éco et maman d’Alexandre, 33 ans, autiste, a organisé l’événement. Elle a expliqué que les quatre-vingt-onze œuvres exposées avaient été créées lors des activités des jeudis à Guylou et vendues au profit de la fondation. Les fonds amassés seront utilisés pour financer la future maison Véro et Louis à Saint-Jérôme.</p>



<p>« Avec cette exposition, j’espère que l’argent servira à financer des activités de zoothérapie pour les résidents de la maison de Saint-Jérôme », a précisé Madame Robert.</p>



<h2>Un succès sur toute la ligne</h2>



<p>Grâce à l&#8217;exposition, c’est environ 150 personnes qui se sont déplacées à la boutique Encore Eco, permettant à Mme Robert d’amasser la somme de 2 365 $. Grâce à ce succès, elle confirme déjà qu’une nouvelle exposition aura lieu l’an prochain.</p>



<h2><strong>Le déroulement</strong></h2>



<p>La finale nationale de slam-poésie s’est déroulée en trois manches. Sur les treize participants initiaux, huit ont accédé à la seconde manche. L&#8217;ultime manche a retenu les quatre meilleurs slameurs, parmi lesquels Hélène Sylvain a été désignée grande gagnante.</p>



<h2><strong>Pourquoi le slam ?</strong></h2>



<p>Cela fait plus de dix ans qu&#8217;Hélène Sylvain écrit des textes, principalement pour dénoncer la violence faite aux femmes et aux jeunes filles. « Chaque fois qu’on parle de violence faite aux femmes, cela m&#8217;indigne. Mes premiers slams ont d’ailleurs été dédiés à cette cause », confie-t-elle. Très impliquée dans des causes féministes, elle a rédigé de nombreux textes, notamment pour la Journée internationale des droits des femmes, la Marche mondiale des femmes, ainsi que pour les 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes. Le slam est devenu pour elle un moyen d’expression privilégié.</p>



<p>Elle a choisi le slam plutôt que la poésie ou d&#8217;autres formes d’art, car il correspond davantage à son besoin de s&#8217;exprimer. « L&#8217;art oratoire, c&#8217;est être entendu et vu. Le slam me permet de prendre la parole de manière forte et visible. Dans le slam, 50 % de la performance repose sur la prestation et 50 % sur le texte. Cela offre une image plus puissante qu&#8217;un simple texte écrit », explique-t-elle.</p>



<h2><strong>Son parcours</strong></h2>



<p>Hélène Sylvain a décroché la première place au mois de mai lors d’un concours au bar-spectacle Le Verre Bouteille. Cette victoire lui a permis de participer au Marathon de Slam — Poésie en plein air, qui s&#8217;est tenu en août à Montréal. Sélectionnée parmi les quatre gagnants, elle a ainsi obtenu son billet pour le Grand Slam international de Montréal en novembre, où un seul lauréat sera désigné. Par la suite, elle participera également à une compétition à Québec, où elle affrontera des slameurs venus de toute la province.</p>



<p>Son succès en août a attiré l&#8217;attention de Richard Charon, responsable du Réseau Québec-France, qui l’a invitée à soumettre sa candidature pour le concours national. Sélectionnée parmi treize candidats, elle a triomphé lors de la finale.</p>



<p>Pour Hélène Sylvain, le slam représente une voie pour exprimer son indignation face aux injustices, particulièrement celles commises envers les femmes et les jeunes filles.</p>


Une Jérômienne remporte le concours national de slam-poésie


<p>Dans les Laurentides, près de 200 activités gratuites seront tenues sous la thématique annuelle de la collectivité.</p>



<p>Pour le co-porte-parole de la région, Marc Sauvageau, il s’agit d’une occasion précieuse pour la communauté de se rassembler&nbsp;: « Il y en a pour tous les goûts, alors j’espère vraiment qu’il aura des gens partout, parce que ça mobilise les communautés. Ça mobilise les gens localement aussi, parce qu’on peut voir ce qui se passe dans notre coin. »</p>



<h2><strong>Glaciers en perdition</strong></h2>



<p>Parmi les nombreuses activités prévues dans les Laurentides, Marc Sauvageau a un coup de cœur particulier pour l’exposition du photographe Lucien Lisabelle,&nbsp;au Centre d’exposition de Blainville: « Ses photos ressemblent à des parcelles de terre et il y a tout un discours sur la beauté et la fragilité de notre monde. Je trouve ça très fort. »</p>



<p>Le public pourra aller à la rencontre de l’artiste, le 28 septembre, dès 13h, pour découvrir sa passion pour la photographie aérienne. Les participants seront ensuite invités à s’inspirer de l’exposition pour créer un glacier coloré à l’aide de pastels à l’huile et de techniques d’estompes.&nbsp;</p>



<h2><strong>Slame-moi ça!</strong></h2>



<p>Amoureux des mots et de la poésie, le porte-parole offrira une prestation de slam à la bibliothèque de Saint-Hippolyte. Se voulant plus une performance qu’un atelier, Marc Sauvageau vise tout de même une interactivité avec son public&nbsp;: « C’est sûr que je vais questionner les gens sur la poésie. Pour moi, c’est un peu ça ma démarche. »</p>



<p>Conscient que la poésie peut intimider, il tient à démystifier cette forme d’art&nbsp;: « On est tous des poètes. On aime tous la poésie, même si pour certains, c’est quelque chose qui fait peur. »</p>



<p>D’ailleurs, pour Marc Sauvageau, le slam sert à rendre la poésie plus accessible. Car si le slam se présente parfois de manière plus rythmée, comme le rap, il peut aussi être lent et doux. « Ça peut être une berceuse, quelque chose de très langoureux, délicat. Mais c’est toujours chargé de contenus. Il y a une profondeur ou une réflexion sur la société », décrit-il.</p>



<p>Lors de sa prestation à l’occasion des Journées de la culture, le 28 septembre, il n’aura pas peur de s’adapter à son public et jouer ainsi sur diverses thématiques&nbsp;: « J’espère que les gens viendront en grand nombre, surtout en famille. Ma poésie, j’essaye de l’adresser autant aux tout-petits, aux adolescents, qu’aux adultes. »</p>


Marc Sauvageau, co-porte-parole des Journées de la culture

2365$ au profit de la maison Véro et Louis de Saint-Jérôme

Culture

Saint-Jérôme

Fondation Véro&Louis

Exposition Créateurs Ludiques

Concours national de slam-poésie

Journée de la culture

Régions des Laurentides

Marc Sauvageau

Nina-Rose Cassivi

Marie Pier Lafleur