La <a href="http://choralesaintjerome.com">Chorale du Cégep de Saint-Jérôme</a> a présenté, le samedi 3 juin, son spectacle Flammes et enchantements devant un public enthousiaste.



Sous la direction de la cheffe de chœur Mélissa Brosseau, les choristes ont interprété des chansons d’ici et d’ailleurs. Les spectateurs leur ont réservé un bel accueil.



Vous désirez vous joindre à la chorale en septembre prochain? Réservez votre place dès maintenant et obtenez tous les renseignements souhaités en communiquant avec la chorale au <a href="mailto:choristes@choralesaintjerome.com">choristes@choralesaintjerome.com</a>.

Chorale du Cégep de Saint-Jérôme sur scène

Au nombre des établissements participants, on retrouve notamment les bibliothèques de Saint-Jérôme, Saint-Colomban et Prévost.



Cet été, les membres parcourront le monde, un livre à la fois, avec la thématique du voyage. Dans leurs bagages, ils auront accès à une sélection des 175 meilleurs livres jeunesse publiés récemment, à des activités en lien avec la thématique et auront le privilège de participer à divers concours.



<h2>Concours du livre préféré des aventuriers</h2>



Depuis 2009, c’est le vote des membres du Club qui permet d’élire le « livre préféré des aventuriers » parmi trois albums jeunesse québécois faisant partie de la sélection annuelle. Pendant le Club, les jeunes sont invités à lire les trois albums finalistes au concours et à indiquer quel est leur ouvrage préféré.



Les trois titres nommés cette année sont Derrière mon fauteuil, écrit par Édith Cochrane et illustré par Isabelle Brouillette, édité chez La Bagnole; La boîte aux lettres, écrit par Pierrette Dubé et illustré par Aurélien Galvan, édité chez La courte échelle; Orbie, dessine-moi un billibouton, écrit par Frédérick Wolfe et illustré par Orbie, édité chez Fonfon.



En votant pour leur livre favori du concours, les membres du Club pourront remporter l’un des trois lots de livres qui réunit un exemplaire de chaque titre finaliste. En septembre, à la suite de la compilation du vote des Aventuriers et Aventurières, les créateurs du livre gagnant se partageront une bourse de 1 500 $ offerte par la Librairie Ste-Thérèse, partenaire principal du Club des aventuriers du livre.



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="795" height="640" src="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/06/aventuriers-2023-795x640.png" alt="Visuel du Club des aventuriers du livre 2023" class="wp-image-12500" srcset="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/06/aventuriers-2023-795x640.png 795w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/06/aventuriers-2023-271x218.png 271w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/06/aventuriers-2023-768x618.png 768w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/06/aventuriers-2023.png 1024w" sizes="(max-width: 795px) 100vw, 795px" /></figure>



<h2>Des prix à gagner</h2>



Comme toujours, les membres du Club courent la chance de gagner plusieurs prix. Grâce au soutien des partenaires, plus de 270 livres et près de 900 objets (sacs à la taille, disques volants et signets lenticulaires) seront remis en prix aux Aventuriers dans l’ensemble des bibliothèques participantes.



De plus, en participant au concours Dévalise ta librairie et en votant pour Le livre préféré des aventuriers, les membres peuvent aussi recevoir l’une des 36 cartes cadeaux (valeur totale de 1 240 $) échangeables dans une librairie partenaire du club.



Les jeunes de 6 à 12 ans intéressés à embarquer pour l’été 2023 sont invités à contacter la bibliothèque de leur municipalité pour connaître les modalités d’inscription  et découvrir la programmation qui leur sera offerte pour vivre un été rempli d’aventures et de lectures. Pour en savoir plus, visitez le site web du <a href="http://www.aventuriersdulivre.qc.ca">Club des aventuriers du livre</a> ou encore la page <a href="https://www.facebook.com/Club-des-Aventuriers-du-livre-%20%20101280971594651">Facebook @Club des aventuriers du livre</a>.

Gens rassemblés pour le lancement du Club des aventuriers du livre

Le Club des aventuriers du livre est de retour cet été

Autant en littérature qu’en cinéma, le travail de Julie Vaillancourt est en train de «&nbsp;faire un beau voyage&nbsp;» ici comme ailleurs. Alors que son plus récent film,&nbsp;Amazones d’hier, Lesbiennes d’aujourd’hui&nbsp;: 40 ans plus tard, fait actuellement le tour de la planète, Infos-Laurentides s’est entretenu avec l’enseignante de journalisme et cinéma du Cégep de Saint-Jérôme (CSTJ) pour en apprendre davantage sur son œuvre.



«&nbsp;C’est un film qui effectue un retour en image de [la revue]&nbsp;Amazones d’hier, lesbiennes d’aujourd’hui&nbsp;(AHLA), un collectif lesbien lancé à Montréal en 1979. C’était un projet extrêmement marginalisé à l’époque, avec très peu de moyens et donc très peu de financement&nbsp;», raconte celle qui a co-réalisé ce «&nbsp;retour en arrière&nbsp;» en compagnie de Dominique Bourques et de Johanne Coulombe.



Aujourd’hui, elle ne cache pas que les enjeux LGBTQ+ sont parfois encore «&nbsp;tabou&nbsp;», c’est d’ailleurs pour cela qu’elle œuvre à les mettre en lumière, à «&nbsp;engendrer des discussions&nbsp;» à leur sujet, pour qu’ils le soient de moins en moins.



Une tournée internationale



En novembre dernier, la première de film s’est tenue au&nbsp;Image+Nation Festival LGBTQueer&nbsp;de Montréal. Depuis, il roule sa bosse un peu partout sur la planète&nbsp;: en France et en Suisse en avril dernier, au&nbsp;Cinema Systers Film Festival&nbsp;dans le Kentucky, aux États-Unis en mai, au KASHISH Mumbai International Queer Film Festival en juin prochain en Inde et de retour à Paris, au Festival international du film lesbien et féministe à l’automne.



«&nbsp;C’est un beau voyage pour un film indépendant&nbsp;», témoigne l’enseignant de cinéma et journaliste du CSTJ depuis près de 10 ans, heureuse de pouvoir «&nbsp;donner une voix&nbsp;» à ces femmes, 40 ans plus tard.



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="479" height="640" src="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/06/julie-vaillancourt-premiere-479x640.jpg" alt="" class="wp-image-12459" srcset="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/06/julie-vaillancourt-premiere-479x640.jpg 479w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/06/julie-vaillancourt-premiere-163x218.jpg 163w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/06/julie-vaillancourt-premiere.jpg 766w" sizes="(max-width: 479px) 100vw, 479px" /><figcaption>Première du film de Julie Vaillancourt, Amazones d’hier, lesbiennes d’aujourd’hui, en novembre dernier à Montréal (photo : Julie Vaillancourt).</figcaption></figure>



Dans un club sélect



Une fois cette tournée terminée, le film sera disponible au grand public, possiblement l’année prochaine, alors que le Groupe Intervention Vidéo possède ses droits de diffusion.



En attendant, son travail étant apprécié dans le milieu, elle a récemment appris qu’elle avait été choisie par la&nbsp;Hollywood Foreign Press Association&nbsp;pour faire partie des 300 personnes de l’international (hors des États-Unis) qui voteront aux Golden Globes de janvier prochain. Pour démontrer à quel point elle il s’agit d’une opportunité hors du commun, seuls 13 Canadiens, dont 4 Québécois, font partie du lot.



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="427" height="640" src="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/06/julie-vaillancourt-affiche-427x640.jpg" alt="" class="wp-image-12460" srcset="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/06/julie-vaillancourt-affiche-427x640.jpg 427w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/06/julie-vaillancourt-affiche-145x218.jpg 145w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/06/julie-vaillancourt-affiche.jpg 683w" sizes="(max-width: 427px) 100vw, 427px" /><figcaption>Affiche officielle du film en pleine tournée internationale (photo : Julie Vaillancourt).</figcaption></figure>



Rien pour rien



Il n’y a pas qu’au grand écran que Julie Vaillancourt se démarque. En journalisme, elle écrit pour le Magazine Fugues depuis près de 15 ans, ainsi qu’à la revue cinématographique Séquences. Elle a aussi écrit quelques ouvrages, dont le plus récent, en avril dernier,&nbsp;À tout prendre et Il était une fois dans l’Est.



«&nbsp;Ce livre-là, c’est un projet de longue haleine&nbsp;», indique celle qui avait fait son mémoire de maîtrise, il y a 18 ans de cela, sur les deux œuvres qui forment le titre et le propos de son livre, soit celle de Claude Jutras, ainsi que celle d’André Brassard et Michel Tremblay.&nbsp;



«&nbsp;Quand tu fais un mémoire de maîtrise, tu es évidemment toute fière, mais au final, tu sais que ça va finir sur les tablettes de l’université avec seulement ton directeur et ta mère qui l’a lu&nbsp;», ajoute celle qui a renoué avec son directeur de programme, Thomas Waugh, maintenant co-éditeur de la série&nbsp;Queer Films Classics&nbsp;aux éditions&nbsp;McGill-Queen’s University Press, par qui son livre a été publié.



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="830" height="640" src="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/06/julie-vaillancourt-couverture-830x640.png" alt="" class="wp-image-12461" srcset="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/06/julie-vaillancourt-couverture-830x640.png 830w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/06/julie-vaillancourt-couverture-283x218.png 283w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/06/julie-vaillancourt-couverture-768x593.png 768w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/06/julie-vaillancourt-couverture.png 1024w" sizes="(max-width: 830px) 100vw, 830px" /><figcaption>Page couverture du plus récent ouvrage de l&#8217;enseignante du CSTJ (photo : Julie Vaillancourt).</figcaption></figure>



Fière francophone



À l’écran comme à l’écrit, l’objectif de Julie Vaillancourt demeure toutefois le même&nbsp;:&nbsp;&nbsp;«&nbsp;C’est un livre qui fait un beau portrait de la communauté LGBT montréalaise de l’époque, dans les années 60. Cela parle de films courageux… avec beaucoup de tabous!&nbsp;», explique celle dont le livre, parmi la vingtaine publiée par la collection&nbsp;Queer Film Classics, est le tout premier publié en français.



Comme quoi, à l’écrit comme à l’écran, l’œuvre de Julie Vaillancourt semble avoir un point central, soit l’exercice de mémoire&nbsp;: «&nbsp;C’est important de savoir d’où on vient pour savoir où on va en tant que société&nbsp;», indique-t-elle, philosophant sur la devise du Québec, «&nbsp;Je me souviens&nbsp;».



«&nbsp;Mais on se souvient de quoi en fait?&nbsp;», achève celle qui se donne pour mission de donner sens à l’adage québécois.

Flammes et enchantements à Saint-Jérôme