Créé en octobre 2022, l’Atelier du possible est né à la suite du désir des deux dames ayant fait connaissance sur Facebook dans un groupe d’artistes. Elles rêvaient de partager avec la communauté leur passion pour la peinture. L’Atelier du possible a pour mission de rassembler un collectif de plusieurs artistes peintres dans un espace commun pour créer, s’entraider, socialiser et donner la chance à ses membres d’exposer leurs œuvres un peu partout.
Au fil du temps, des membres se sont ajoutés, « en mai, on était 7 et maintenant nous sommes rendus 14. », explique Francine Lapierre. Diane Deslauriers est la troisième personne qui a rejoint l’équipe opérationnelle, « grâce à ses forces en informatiques, elle a préparé notre page Facebook et notre site Web de l’atelier. », affirme Mme Lapierre.
« En septembre, on a signé un bail pour deux ans. Le fait d’agrandir permettait d’avoir un espace plus convivial de 1000 pieds carrés. Là-bas, on était dans un petit appartement mal divisé, ce qui faisait qu’on avait des pertes d’espace. Maintenant, ça nous permet d’exposer beaucoup plus de toiles et la porte de garage qui s’ouvre, rend l’expérience vraiment plus intéressante. », explique Diane Deslauriers.
De la progression à l’entraide
Chaque membre paie le même montant pour assurer la continuité du collectif et de profiter des activités. « Avec d’autres artistes qui sont arrivées récemment, on a des formations possibles qui ont déjà débuté et des cours de dessin d’observation. », dit Mme Lapierre.
Toute la passion que partagent ces artistes crée une d’entraide au sein du groupe. « On s’entraide et on socialise. Quand on est à la maison, on a toujours des périodes creuses, où on manque d’inspiration, mais en groupe, on a toujours un petit coup de pouce, une suggestion, ou on se fait remonter le moral et ça nous aide à aller plus loin. Des plus, les cours et les formations qui sont proposés nous aident à progresser dans notre carrière. », exprime Mme Lapierre.
« C’est toute une entraide qu’il y a entre nous. On est toujours en groupe, on a fait des expositions en gang. En octobre, on avait exposé ici et on avait aménagé l’espace. », explique Sonia Ouellet.
Les défis rencontrés
« L’inquiétude qu’on avait, c’était de savoir si on allait être assez de personnes pour le plus grand local qu’on voulait. Avec les permis à demander, ça prend un plan d’architecte. Mais on a trouvé ça difficile, car nous ne sommes pas familières avec ces choses-là. On devait trouver un local en zone commerciale, un prix convenable, obtenir les permis de la Ville. Peu importe le projet, les étapes vont toujours être complexes à la ville de Saint-Jérôme lorsqu’il s’agit d’une location de local. », explique Mme Lapierre.
Ce qu’on aimerait, c’est que la ville de Saint-Jérôme organise quelque chose pour les artistes. Je voudrais qu’elle sache que nous sommes là et que ça peut bénéficier. », conclut Mme Ouellet.
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