La journée a débuté à midi avec une prière d’ouverture dirigée par Madeleine Saiga et le clan des Sororités, un groupe de sages femmes aînées. Le Cercle de Sororité Namahéca, dédié à la solidarité féminine et au renforcement du pouvoir sacré des femmes dans l’esprit des traditions autochtones, a offert un impressionnant moment de recueillement et de partage, utilisant le cercle de paroles, le tambour et les chants.
À 12h25, l’auteur-compositeur Ilnu Mike Paul Kuekuatsheu a pris la scène. Lauréat de deux awards aux Prix Superstar Autochtone 2022, Paul a enchanté le public avec des morceaux de son album primé Ashuapmushuan, mêlant rock et langue autochtone.
Geneviève et les Bienveilleux ont suivi à 13h20, avec une musique fusionnant les racines du Québec, de l’Acadie et de l’Irlande. À 14h15, Gabi Macaluso a captivé l’audience avec son répertoire métissé, transmettant sa joie de vivre et son amour de la nature à travers une musique riche en diversité culturelle.
À 15h20, PercUtopiK a apporté une énergie vibrante avec une performance alliant gumboots, percussions corporelles, danse contemporaine et influences théâtrales.
Ensuite, à 16h, une parade de mode a célébré la culture africaine, qui a mis en valeur les styles, couleurs et habits traditionnels des différentes régions du continent.
À 16h35, Carlos Martinez et son nouveau groupe, accompagnés de la danseuse Nadia Salazar, ont offert une performance inédite. À 17h30, les danseuses du groupe oriental Les Étincelles, gagnantes de plusieurs prix à travers le Canada, ont emmené le public dans un voyage vers les régions des mille et une nuits.
Les artistes ukrainiens Anastasiia et Dimytro, nouvellement associés, ont pris la scène à 18h05, suivis à 19h par la Troupe de Danse Phoenix. En célébration de l’année du Dragon chinois, la troupe a guidé la foule vers les ambiances des terres du soleil levant avec leurs couleurs et dynamismes.
La soirée s’est conclue à 20h05 avec Zale Seck, chanteur, auteur-compositeur, musicien et danseur sénégalais. Fondateur du festival, Seck a offert une authentique musique de griots, relatant les histoires et souvenirs de son peuple lébou du Sénégal, accompagné de musiciens québécois et africains.
Bref, cette 16e édition du Festival du Monde de Saint-Jérôme a une fois de plus prouvé être un événement incontournable, célébrant la paix, la diversité et l’unité à travers des performances culturelles riches et variées.
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Zale Seck
Saint-Jérôme
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