Sam Clover | Une première chanson pour l’artiste jérômien

L’auteur-compositeur-interprète Samuel Gagnon, alias Sam Clover, a lancé sa première chanson, le 16 juin dernier, soit Timeless Kiss, depuis disponible sur toutes les plateformes.

« J’ai commencé à l’écrire il y a assez longtemps, au début de la pandémie, lorsque j’étudiais encore au Collège Lionel-Groulx. Au départ, c’est sûr que je m’inspirais beaucoup de ma compagne de l’époque, mais aujourd’hui je la vois davantage comme une célébration de l’amour en général! », décrie-t-il.

« Ça partait d’un rêve que j’avais fait, où on était dans littéralement dans un monde de rêve. Le sentiment s’approchait beaucoup des débuts d’une relation, la ‘honeymoon phase’, comme certains l’appellent… quand tout va tellement bien », a-t-il ajouté.

Bon pour le moral

Si cette chanson représente plus de trois ans de travail, c’est aussi car jusqu’à tout récemment, entre études et travail, l’artiste de 24 ans n’avait pas nécessairement le temps de s’y investir. Une épreuve familiale, le décès de sa mère, l’a toutefois poussé à mettre ses études sur pause, au prestigieux Berklee College of Music de Boston, pour ainsi revenir au pays, où il a pu s’y consacrer.

« Dans une phase comme ça, en étant tristes, certains vont écouter beaucoup de musique triste et on dirait que ça va encore plus accentuer leurs émotions. Moi, j’avais besoin d’écouter quelque chose pour me ‘cheer up’, alors j’ai écrit ça en me disant que c’était le genre de chanson que quelqu’un écouterait pour remonter la pente », se rappelle Samuel Gagnon, dont le petit frère, Gabriel Gagnon, était co-organisateur de la course en mémoire de leur mère, Stéphanie Vachon, il y a quelques semaines à Saint-Jérôme.

De la ‘pop recherchée’

Quand on le questionne à savoir quel « genre » d’artiste il est, Samuel Gagnon raconte que certains comparent son style à Charlie Puth, ou encore Harry Style. De cela, l’artiste jérômien tient à préciser que son objectif ne s’arrête pas à être un chanteur populaire.

« Quand je fais de la musique, oui je veux rejoindre tout le monde, mais je veux aussi trouver le juste milieu entre commercial et musical. Je veux mettre un sourire au visage des gens qui m’entendraient à la radio, mais je souhaite aussi qu’un musicien se dise aussi : ‘wow, ses accords ont une belle progression, la mélodie est recherchée, tout est vraiment étudié’ », relate le musicien de (presque) toujours.

« Tout jeune, vers 4-5 ans, je jouais aux jeux vidéo avec mon grand frère et je remarquais leur musique. Après une heure par jour, quand ma mère disait que c’était assez, je laissais la musique jouer et je tentais de la répliquer avec le clavier ‘cheapette’ que j’avais dans ma chambre », se souvient l’autodidacte avec nostalgie.

Bien plus à venir

C’est donc dire que l’artiste de la relève a déjà plus de 15 ans d’expérience en musique. Cela inclut notamment son diplôme d’Interprétation de musique populaire au Collège Lionel-Groulx, mais aussi une année d’étude aux États-Unis, où il a d’ailleurs adopté le nom de scène Sam Clover, lors d’une compétition internationale du Berklee College. « J’ai gardé mon prénom, mais moi et ma copine de l’époque on a vite réalisé que Gagnon, ça sonnait un peu moins bien en français », se souvient-il en riant.

Avec le départ de sa mère, il y a quelques mois, malgré une bourse qui paye la moitié de ses études, Samuel Gagnon ignore s’il retournera à Boston, école prestigieuse, mais coûteuse, à plus de 60 000$ par an. Ce qu’il sait, c’est que peu importe s’il est au Québec ou aux États-Unis, il sera dédié à la musique dans les mois à venir.

« Timeless Kiss vient de sortir, mais on travaille déjà sur le 2^e single qui devrait paraître à la mi-août. Durant l’automne, on va sortir le ‘EP’ complet de sept chansons et par la suite regarder pour une petite tournée en Amérique du Nord! », couronne Sam Clover, la tête pleine de projets.