Une auteure Jérômienne publie un livre sur la violence

Intitulé « J’ai tout fait pour lui, j’étouffais pour lui », ce livre traite de la violence sous toutes ses formes et est actuellement disponible à la librairie Renaud-Bray.

Mme Rondeau a écrit cet ouvrage dans le but de sensibiliser le public et de prévenir les multiples facettes de la violence.

Le livre

Divisé en deux parties, ce récit commence par une autobiographie où Nathalie Rondeau partage son expérience personnelle de la violence, qu’elle a vécue de manière insidieuse et implicite, mais parfois aussi plus frontalement. Elle explique comment ces situations peuvent évoluer progressivement et s’installer de façon durable.
La seconde partie propose des exercices pratiques, des informations et des ressources pour mieux comprendre et prévenir la violence.

Dans « J’ai tout fait pour lui, j’étouffais pour lui », elle dépasse les idées reçues et aborde plusieurs types de violence : financière, religieuse, gangstérisme, proxénétisme et cyberintimidation, afin d’aider les lecteurs à en saisir toutes les nuances.

Ses motivations

Après avoir travaillé de nombreuses années dans les écoles, Nathalie Rondeau a constaté que beaucoup de gens, notamment les jeunes, ne savent pas toujours reconnaître les comportements violents.

Lors de ses visites dans des centres pour femmes, elle a également remarqué une forme de désinformation concernant ce qui est considéré comme « acceptable » dans la société.
Elle met en lumière une contradiction frappante : certaines formes de violence, inacceptables dans la vie quotidienne, deviennent soudainement tolérées, voire valorisées, lorsqu’elles sont présentes dans des contextes comme les sports ou les jeux vidéo. Cette banalisation de la violence est préoccupante pour Nathalie Rondeau, qui souhaite que son livre serve de prise de conscience collective, même si cela ne touche qu’une poignée de lecteurs.

Conférences

Nathalie Rondeau prévoit de donner des conférences sur la violence, tant dans les écoles que dans d’autres organismes, en fonction des besoins spécifiques de chaque structure.
« Dans les écoles, la cyberintimidation est un sujet brûlant et on constate une augmentation des actes violents », souligne-t-elle. Elle espère que ces conférences inciteront à agir en amont, avant que les violences ne s’aggravent, en misant sur la prévention.