
<p>Ils travailleront avec des acteurs du milieu dans le but de faire de la cloacothermie c’est-à-dire qu’ils vont utiliser la chaleur de leurs étant aéré (les égouts) pour chauffer. L’objectif est d’utiliser toutes leurs ressources pour créer de la richesse.</p>



<p>« On a très à cœur à Prévost de maximiser nos ressources pour soulager le fardeau fiscal de nos citoyens. »</p>



<p>Ils sont en discussion avec trois firmes pour venir chauffer leur nouveau quartier « le cœur des courants » et tout ça sans émettre des gaz à effet de serre. C’est possible de faire une transition énergétique sans avoir recours aux énergies fossiles, mentionne le maire de Prévost.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p>



<p>Ça va très bien, selon M.&nbsp;Germain, il y a des choses qui s’en viennent, ce n’est pas nécessairement visible encore, mais il y a plusieurs projets à venir, comme le centre-vie. Ils ont adopté un plan d’intégration architectural pour un 60&nbsp;logements. Il y a beaucoup de projets qui avance, c’est évident que plus le projet est gros plus il y a une complexité et plus ça prend de temps, mais ils avancent régulièrement, rapporte M.&nbsp;Germain.</p>



<p>« On essaie toujours de faire les choses dans le respect de nos citoyens et de garder le caractère de Prévost. »</p>



<p>Il y a tellement de demandes qu’ils sont obligés de faire des choix. « Et ça, c’est merveilleux parce qu’on sort d’une période ou oui on écartait certains projets, parce qu’il n’y a pas juste l’aspect économique, il y a aussi l’aspect environnemental qui est important », déclare M.&nbsp;Germain.</p>



<p>Il y a une grosse demande qui est causée principalement par leur plan d’urbanisme, qui vient répondre à une pénurie de logements. À Prévost, il y a 0&nbsp;% d’inoccupation en logement, ils doivent donc redresser ce problème, prétend le maire de Prévost.</p>



<p>Une ville ne peut pas être faite juste pour une catégorie de monde, soutient M.&nbsp;Germain.</p>



<p>Ils ont adopté une politique d’habitation et il y a quelques projets économiques qui s’en viennent et beaucoup de projets résidentiels mixtes suivront avec des commerces au rez-de-chaussée, ça va vraiment exploser à Prévost,&nbsp;raconte Paul Germain.&nbsp;&nbsp;</p>



<p>Les états financiers et le rapport du vérificateur au&nbsp;31&nbsp;décembre 2023&nbsp;ont été déposés en juin dernier. Pour l’année&nbsp;2023, la Municipalité a réalisé un excédent de 1,5&nbsp;M$ puisque les revenus étaient de 25&nbsp;M$ et les dépenses de 22,3&nbsp;M$.</p>



<p>C’est ce que la soirée d’information du 3 octobre, organisée par 4 Korners en collaboration avec la Table ronde provinciale sur l’emploi (PERT), a révélé en présentant des chiffres clés du recensement de 2021. Cet événement s&#8217;est tenu à la Maison du citoyen de Saint-Eustache.</p>



<h2><strong>Des chiffres révélateurs sur l’employabilité des anglophones</strong></h2>



<p>Les données partagées mettent en lumière des disparités notables. Le taux de chômage des anglophones dans les Laurentides s’établit à 10,5 %, soit 3,7 points de plus que celui des francophones. En matière de revenus, l’écart se creuse également, avec un revenu médian inférieur de 5 000 $ pour les anglophones. Malgré un bilinguisme déclaré par près de 77,6 % de cette communauté, certains se disqualifient eux-mêmes en raison d&#8217;un langage spécialisé qu’ils ne maîtrisent pas suffisamment à leurs yeux pour être à l’aise dans leur milieu professionnel.</p>



<h2><strong>Barrières linguistiques et démarches administratives</strong></h2>



<p>Un autre obstacle majeur est la barrière de la langue dans les premières étapes de l’intégration, où les nouveaux arrivants doivent naviguer dans la documentation et compléter des démarches administratives essentielles. La complexité du langage administratif en français décourage souvent les candidats anglophones, avant même qu’ils n’aient eu l’occasion de démontrer leurs compétences professionnelles.</p>



<h2><strong>Des pistes de solution pour une meilleure intégration</strong></h2>



<p>Face aux écarts persistants révélés par les statistiques, trois actions prioritaires ont émergé lors de la soirée pour favoriser l&#8217;intégration professionnelle des anglophones des Laurentides : renforcer l&#8217;accès à des formations en français adaptées aux besoins spécifiques des secteurs d’emploi, faciliter les démarches administratives pour les nouveaux arrivants, et développer un plan d’action régional en partenariat avec les employeurs et les institutions locales. Ces initiatives visent à réduire les barrières linguistiques, à encourager une meilleure adéquation entre compétences et besoins régionaux, et à renforcer l&#8217;inclusion des anglophones dans l’économie locale.</p>



<h2><strong>Un modèle pour renforcer l’inclusion</strong></h2>



<p>« Nos efforts doivent viser à outiller les anglophones pour qu’ils puissent non seulement tenir une conversation en français, mais aussi se sentir à l’aise dans des contextes professionnels complexes », a déclaré M. Bissonnet, qui a insisté sur l’importance d’intégrer les anglophones dans les secteurs en forte demande, comme le tourisme et les technologies, où le bilinguisme pourrait être une ressource précieuse.</p>



<h2><strong>Une situation propre à chaque MRC</strong></h2>



<p>La soirée a également permis d’aborder les disparités propres à chaque MRC, notamment celle de Rivière-du-Nord qui se situe dans la moyenne des Laurentides pour la plupart des catégories d’employabilité et de revenus des anglophones. Cependant, elle se distingue par sa faible population anglophone : avec seulement 2 423 anglophones contre 70 598 francophones, les anglophones représentent à peine 3 % de la population de cette MRC, le taux le plus bas parmi les régions de plus de 20 000 habitants.</p>



<p>Bien que les disparités salariales et le taux de chômage des anglophones y soient comparables aux moyennes régionales, cette faible proportion peut rendre leur intégration d’autant plus complexe, notamment dans un marché où la maîtrise du français est essentielle. Des initiatives de soutien et de francisation ciblées pourraient ainsi aider cette petite communauté à surmonter les obstacles linguistiques et à mieux accéder aux opportunités locales.</p>



<h2><strong>Présentation de PERT et 4 Korners</strong></h2>



<p>La Table ronde provinciale sur l’emploi (PERT) est une initiative à but non lucratif qui rassemble divers acteurs pour relever les défis d’employabilité des communautés anglophones du Québec. En mobilisant ses partenaires et en menant des recherches approfondies, PERT cherche à influencer les décideurs pour développer des solutions adaptées aux besoins de ces communautés.</p>



<p>Quant à 4 Korners, cet organisme communautaire des Laurentides œuvre pour favoriser l’accès aux services en santé, en éducation et en employabilité pour les anglophones de la région. Fort de son ancrage local, 4 Korners accompagne cette population en offrant des ressources et des programmes qui répondent aux besoins spécifiques de la communauté dans un environnement inclusif et sécurisé.</p>


Données révélatrices sur l’employabilité des anglophones dans les Laurentides


<p>Avec des revenus plus élevés que prévu, atteignant 21 471 999 $, et des dépenses contenues à 19 407 003 $, la municipalité affiche une situation financière saine, favorable à son développement.</p>



<p>Située en pleine nature, Saint-Hippolyte voit son offre commerciale se diversifier, marquant une nouvelle phase de croissance pour la ville. Le maire Yves Dagenais souligne qu’avec une masse critique atteinte, les commerces locaux peuvent désormais prospérer toute l’année.</p>



<p>Il y a cinq ans, alors que la population était encore en dessous de 10 000 habitants, les commerçants éprouvaient des difficultés à maintenir leur activité durant l’hiver. En 2024, les besoins augmentent avec la croissance démographique, et les commerces répondent de plus en plus à cette demande. Le premier rendez-vous des commerçants, tenu récemment au Pavillon Roger-Cabana, a rassemblé une cinquantaine de commerces. Les résidents ont pu découvrir les services locaux, et l’événement, apprécié de tous, pourrait devenir un rendez-vous annuel.</p>



<h2><strong>Des projets pour répondre aux attentes citoyennes</strong></h2>



<p>Saint-Hippolyte continue de rencontrer des défis, notamment pour attirer des établissements comme des restaurants. Afin de mieux cibler les attentes, la municipalité prévoit un sondage pour connaître les besoins tant des résidents que des entreprises. « Parce qu’on a beau être assis derrière une chaise de conseiller ou de maire, les décisions qu’on prend doivent être celles que les citoyens veulent », affirme M. Dagenais.</p>



<p>Certains projets soulèvent des débats parmi la population, alors que certains citoyens estiment que Saint-Hippolyte devrait se contenter des services de Saint-Jérôme. M. Dagenais souhaite néanmoins minimiser les déplacements obligatoires pour des services essentiels : « Est-ce qu’on peut avoir un minimum chez nous ? », interroge-t-il.</p>



<h2><strong>Vers une densification ciblée</strong></h2>



<p>Comme le préconisent les orientations gouvernementales, Saint-Hippolyte doit éviter l’étalement urbain en concentrant les services et habitations dans des zones spécifiques. Pour répondre à ces exigences, la municipalité prévoit des secteurs de densification pour attirer commerces et résidences dans des lieux bien définis.</p>



<p>Deux pôles principaux de développement sont identifiés : l’axe de la route 333, au sud du lac Maillé, et le noyau Villa Joie, des zones où la ville espère renforcer la densité pour soutenir l’économie locale.</p>


Prévost investit dans son milieu