Profession : chasseur de têtes

Caroline Béland pratique le métier de chasseur de têtes depuis près de dix ans. Elle s’est lancée dans cette carrière pour la variété de possibilités que le monde des ressources humaines pouvait lui offrir ainsi que sa volonté d’aider les gens.

Elle travaille pour le réseau d’experts brh, une firme en psychologie de travail qui soutient les entreprises en matière de ressources humaines, notamment dans le recrutement et la gestion de personnel. Caroline Béland est directrice des bureaux Laurentides-Lanaudière, situés à Boisbriand et Joliette, en plus d’être cheffe de pratique en recrutement.

Cela fait plusieurs années qu’il y a des chasseurs de têtes au Québec, mais ce poste a pris une plus grande ampleur depuis quelques années, alors que la province fait face à une pénurie de main-d’œuvre.

Un aspect pris en compte est la possibilité de certaines entreprises qui vont s’affronter entre elles pour attirer les meilleurs candidats. Catherine Béland doit être capable de les départager selon leurs besoins. « La différence que l’on fait dans ce milieu, c’est de comprendre les raisons pour que la personne soit choisie, explique Caroline Béland. On veut faire en sorte que les deux parties fassent le bon choix. »

La pénurie de main-d’œuvre et les conditions de travail compliquées pendant la pandémie démontrent l’utilité des chasseurs de têtes dans le processus de recrutement. « Je crois que le domaine des ressources humaines a été davantage mis en valeur depuis la pandémie, car on a vu l’importance des ressources humaines durant tous les changements qui ont été appliqués dans cette période trouble », affirme l’experte.

Trouver le candidat clé

Selon elle, le plus important chez un candidat est de voir à quel point il peut bien s’intégrer chez son nouvel employeur. « Ce sont tous de bons candidats. Il faut juste trouver l’organisation qui va faire en sorte que le candidat soit la personne clé. » Elle ajoute que la force de sa firme est d’être capable de créer un bon lien entre les entreprises et les postulants.

Quelques conseils

Caroline Béland conseille aux futurs candidats de prendre le temps de bien construire leur curriculum vitae, de savoir résumer leurs expériences, d’être capables de refléter leur personnalité à l’employeur et, surtout, de créer un bon contact avec leurs éventuels patrons.

David Simard-Jean
redaction@groupejcl.ca