Sébastien Raiche est membre de l’Association des véhicules électriques du Québec (AVEQ) et, depuis 2015, fier propriétaire d’une Nissan Leaf électrique. « C’est un 24 kilowatts/heure de batterie, ce qui correspond à 100-130 kilomètres d’autonomie », souligne-t-il mentionnant qu’à l’époque, c’était la durée normale d’une batterie d’auto électrique.
Le changement s’est fait naturellement. Déjà en recherche d’une automobile, il cherchait à avoir plus d’accessoires sur sa voiture sans devoir payer quelques milliers de dollars pour faire poser un dispositif similaire sur son ancienne. « C’était à la fois une question de confort, mais aussi d’économie », confirme-t-il.
L’économie d’essence lui est également passée par la tête. « Je n’ai plus à penser à quand arrêter à la station-service pour que ça me coûte moins cher », sourit Sébastien Raiche. Sa batterie est normalement toujours chargée en partant de la maison le matin, ce qui lui enlève le tracas.
Malgré tout, M. Raiche se souvient de la difficulté de charger à l’extérieur de chez lui, il y a quelques années. « En 2015, ce n’était pas la même situation qu’aujourd’hui. Il y avait peut-être trois bornes rapides au Québec. C’était donc la difficulté de localiser les bornes. Mais maintenant, ce n’est plus un problème », explique-t-il.
Maintenant propriétaire de deux véhicules entièrement électriques, il ne reviendrait certainement pas en arrière. « Ce qui m’a permis de faire la transition, c’est que je suis allé à un événement de l’AVEQ et j’ai essayé un véhicule qui était présenté par un membre », mentionne l’automobiliste. La communication se faisait ainsi sans pression.
Les batteries aujourd’hui ont davantage de capacité, leur permettant de faire de plus longues distances sans recharge. Malgré tout, M. Raiche encourage les citoyens à magasiner selon leurs besoins réels. « Les besoins des consommateurs sont très élevés pour des besoins moindres », dit-il.
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