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Débat à la mairie (2)

Photo Claude Cormier

Débat à la mairie (2)

Publié le 15/10/2021

MATHIEU LOCAS

Janice Bélair-Rolland : À tous les paliers de gouvernement, il est difficile de défendre un bilan. On appelle ça l’usure du pouvoir. Au niveau municipal, ce l’est davantage puisque ça implique davantage le quotidien des gens. Pour Janice Bélair-Rolland, arrivée à la fin de l’hiver, pas facile de défendre d’indéfendable en matière de déneigement. C’est connu, en général, les Québécois aiment chialer, sur le sujet. Ils aimeraient que la neige soit dans le truck deux heures après la fin de la tempête. L’hiver dernier, le problème a davantage été dans la coordination. On se retrouvait avec des rues déneigées quatre fois pendant que 1km plus loin, les gens n’avaient toujours pas vu l’ombre de la charrue. Janice Bélair-Rolland n’a pas convaincu grand monde en affirmant que ça ira mieux l’hiver prochain puisqu’elle promet de déneiger tous les trottoirs.  Marc Bourcier lui a lancé une pelure de banane en affirmant que Saint-Jérôme aurait moins de chenillettes de trottoir que l’hiver dernier (information non confirmée). Je vous fais une prédiction. Si la promesse n’est pas retenue. Les deux principales raisons seront : bris de machinerie et manque de personnel.

Marc Bourcier : L’épisode Lion le place dans une position inconfortable et le débat l’a à nouveau démontré. Le printemps dernier, quand Lion a choisi Mirabel pour implanter sa nouvelle usine, plutôt que Saint-Jérôme, on sentait que l’ancien député se trouvait entre l’arbre et l’écorce. Ce sont visiblement ses liens d’affaires/amitié avec le président de Lion Marc Bédard qui le place dans une telle position. Cette nouvelle aurait dû doublement le scandaliser. Comme Jérômien, il devrait hurler à voir Aéroport de Montréal voler une entreprise à sa ville en lui déroulant le tapis rouge. Ensuite, à titre de souverainiste, voir une société fédérale venir jouer dans nos plates-bandes serait une excellente occasion de réveiller certains militants indépendantistes. Janice Bélair-Rolland a marqué des points en affirmant qu’elle aime mieux défendre Saint-Jérôme que la poche des actionnaires. Ce n’est pas parce le chef d’Avenir Saint-Jérôme a déposé un petit autobus jouet au-devant de sa table pour la durée du débat qu’il en a convaincus plusieurs sur sa capacité à défendre Saint-Jérôme dans ce dossier.

Marc-Olivier Neveu :À quelques reprises, Marc Bourcier a voulu démontrer que le chef du Mouvement Jérômien jouait avec de l’argent de «Monopoly» avec certaines promesses dont l’idée d’acheter les terrains du promoteur de l’Éco-quartier. Il faut rappeler que les terrains se vendent autour de 20$ le pied carré dans le secteur.  En plus d’affirmer que ces terrains ne coûteraient pas ce montant, il a cité des citoyens de Beauport qui ont fait avorter un projet de développement sur des terrains ayant appartenu aux Sœurs de la Charité. Vérification d’après débat, on peut parler d’une comparaison boiteuse. D’abord, parce qu’il est question d’un zonage agricole et Beauport est une ville de la grande banlieue de Québec. On est loin du terrain «prime»à 2 km d’un centre-ville. Et dans tout ça, Marc-Olivier Neveu n’a pas n’a pas tenu compte de la hausse folle des coûts reliés au secteur de la construction depuis deux ans.

En vrac

Marc Bourcier demande à Janice Bélair-Rolland si elle va baisser le salaire du maire. Les deux n’ont visiblement pas lu le récent papier du Journal de Montréaloù le salaire du premier magistrat ne se situe même pas dans le top 20 au Québec alors que la ville est au 14erang dans le classement démographique.

Marc-Olivier Neveu critique la mairesse d’instaurer la gratuité dans nos autobus. Venant d’un amant du transport en commun, je ne la comprends toujours pas.

 

Cette semaine en balado, sur la chaîne Youtube du Journal Infos Laurentides,on retrouve le volet qui implique les enjeux entre Saint-Jérôme et le gouvernement du Québec

 

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