Agression sexuelle dans un camp de jour à Prévost 

Le maire précise que le camp de soccer FC Boréal ne relève pas de la Ville de Prévost, bien qu’il se déroule sur son territoire. Pour lui, la Ville n’a aucune responsabilité dans ce drame, ajoutant que la municipalité pourrait contribuer à améliorer les processus en collaboration avec les organismes impliqués, sans pourtant préciser la nature de ces améliorations.

« […] Je pense qu’il faut agir en personne raisonnable, en bon père de famille. Pour la sécurité des enfants, c’est numéro un pour la Ville. »

Paul Germain, maire, Prévost

M. Germain déplore, par ailleurs, que la Ville ait été informée de la situation par les médias, indiquant un possible défaut de communication entre les organismes et la municipalité.

Les faits

Le Journal de Montréal rapportait, au début du mois d’août, un cas d’agression sexuelle dont serait victime une fillette de 6 ans dans le camp de jour du FC Boréal à Prévost. Le suspect, un jeune campeur de 13 ans, arrêté, puis libéré avec promesse de comparaître.

Selon les informations obtenues auprès de la Sûreté du Québec, l’adolescent fait face à certaines conditions, notamment l’interdiction de communiquer avec la victime.

La sergente Elizabeth Marquis-Guy, porte-parole de la Sûreté du Québec, confirme que l’enquête est toujours en cours afin de déterminer s’il existe des motifs raisonnables de croire qu’une infraction a été commise. « Une fois que nous avons recueilli tous les éléments, nous les transmettons au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) ».

C’est à la lumière des preuves que le DPCP prendra la décision d’intenter ou non des accusations », a-t-elle expliqué.

Des mesures municipales en vue

Le maire Paul Germain indique qu’après l’enquête, il sera nécessaire de « revoir certaines pratiques des camps de jour qui se passent sur notre territoire pour les améliorer ».  Il n’exclut pas la possibilité d’offrir des formations supplémentaires si nécessaire.

Concernant les camps municipaux de Prévost, le maire s’est voulu rassurant. « On est déterminé à s’assurer que les camps municipaux soient sécuritaires pour nos enfants. On va prendre toutes les mesures nécessaires. »