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Des maisons et un chalet saisis pour un total de 4 M$

Photo Maxime Labelle – La maison saisie à Prévost.

Des maisons et un chalet saisis pour un total de 4 M$

Publié le 07/03/2023

Un résident de Prévost, Jean-Philippe Robitaille, a vu sa maison sur le bord du lac Écho être saisie relativement à l’importante frappe policière qui a démantelé un méga réseau de production de GHB, appelée la « drogue du viol ».

La semaine dernière, les policiers de l’escouade régionale mixte (ERM) Rive-Nord ont exécuté quatre ordonnances de blocage sur des immeubles. Outre la résidence de Robitaille, 44 ans, deux autres résidences permanentes situées à Terrebonne de même qu’un chalet sis à La Minerve ont également été saisis. Les propriétaires sont deux autres accusés : Sébastien Turcotte, 43 ans, Éric Matte, 42 ans, demeurant les deux sur la même rue à Terrebonne. Le montant des résidences et du chalet saisis seraient d’une valeur de 4M$.

Il convient de noter que les policiers ont passé les menottes à cinq hommes dans cette affaire de production de GHB, démantelée à la mi-février. Ils sont accusés de participation à une organisation criminelle, de trafic de stupéfiants, de possession en vue de trafic, de complot, de recel et de recyclage de produits de la criminalité, selon les cas. Trois femmes ont également été arrêtées et libérées. Elles pourraient faire face à des accusations à une date ultérieure.

Rappelons que l’opération de démantèlement du réseau de production de GHB découle d’une enquête amorcée en mars 2022 et a mobilisé plus de 30 policiers de différentes unités d’enquête de la Sûreté du Québec et de ses partenaires.

Les perquisitions effectuées en cours d’enquête ont permis la saisie de plus de 340 000 $ en argent, 77 litres de GHB, 1389 litres de GBL, 20 poches de soude caustique, une installation extérieure de 5 brûleurs et 5 cuves pour la production du GHB, une arme à feu prohibée de calibre 25 et plusieurs documents datés de 2014 à 2022 pour l’achat de plus de 36 000 litres de GBL et de soude caustique, précurseurs servant à la production de GHB. Selon les enquêteurs, plus de 43 millions de capsules individuelles étaient destinées au marché noir.

La « drogue du viol » est utilisée pour droguer des individus à leur insu et commettre des agressions sexuelles, ce sont généralement de jeunes filles. Certaines personnes en consomment volontairement pour son effet euphorisant, et ce, malgré un grave danger pouvant mener à la mort.

Cette opération de police illustre l’importance de la collaboration entre les différents services de police pour lutter contre le crime organisé et assurer la sécurité de la population. Cette approche collaborative entre le Service de police de la Ville de Mascouche, le Service de police de la Ville de Terrebonne, la Régie intermunicipale de police Roussillon et le Service de police de l’agglomération de Longueuil a permis aux enquêteurs d’identifier et de poursuivre les personnes impliquées dans la production et la distribution de drogues dangereuses comme le GHB.

Toute personne qui détient des informations sur des activités liées au trafic de stupéfiants peut contacter la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1-800-659-4264.

De plus, la stratégie CENTAURE, qui a pour mandat d’assurer une pression constante sur le crime organisé et de lutter activement contre la violence armée au Québec, permet à tous les corps policiers partenaires de maximiser leurs efforts au niveau national, régional et local en ciblant à la fois l’approvisionnement, l’importation, la distribution et la possession illégale d’armes à feu. Vous pouvez communiquer avec la ligne d’information CENTAURE au 1-833-888-ARME (2763).

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