Vous pourrez le faire le dimanche 8 décembre en participant à la traditionnelle Guignolée du temps des fêtes du Dépannage alimentaire Notre-Dame-de-la-Salette, dans le secteur Bellefeuille à Saint-Jérôme.



Vous invités à apporter denrées non-périssables et contributions en argent au local du Dépannage alimentaire, situé à la salle Raymond-Pilon, au 999 boulevard De la Salette (en face de l’église). Tout au long de cette journée portes ouvertes, de 9h à 16h, des bénévoles vous attendront pour recueillir vos précieuses contributions.



<h2>Depuis 25 ans</h2>



Le Dépannage alimentaire Notre-Dame-de-la-Salette a été mis en place il y a 25 ans. D’abord installé à l’ancien presbytère de la paroisse, l’organisme est logé depuis neuf ans dans des locaux gracieusement prêtés par la Ville de Saint-Jérôme à l’ancien hôtel de ville de Bellefeuille.



Grâce à l’implication constante d’un douzaine de bénévoles, pas moins de soixante-dix personnes seules, couples ou familles dans le besoin viennent s’y approvisionner en nourriture et autres denrées toutes les deux semaines. Pour son approvisionnement, l’organisme compte en premier lieu sur Moisson Laurentides, mais aussi sur plusieurs généreux partenaires et commerces, tels que le Marché Tradition et la Boucherie Des Chênes, installés dans le quartier Bellefeuille.



Les dons en argent de particuliers et d’entreprises permettent l’achat de denrées supplémentaires pour compléter les paniers de provisions. Mais la traditionnelle Guignolée de décembre demeure une collecte cruciale pour garnir les réserves du Dépannage alimentaire afin d’offrir ce service à longueur d’année.



La participation des citoyens, le 8 décembre prochain, est d’autant plus essentielle que les besoins en aide alimentaire augmentent sans cesse, notamment en raison de la forte hausse des prix à l’épicerie.



<h2>N’oubliez pas d’inscrire à votre agenda :</h2>



Dimanche 8 décembre de 9h à 16h Salle Raymond-Pilon (face à l’église Notre-Dame-de-la-Salette Denrées non-périssables et dons en argent Information : 450 438-9588

Hugues Néron, propriétaire, explique que ça fait un bon moment qu’il voulait lancer ce projet. Il gardait des produits congelés pour eux puisqu’il s’inquiétait qu’ils manquent de ressources. Il a donc fait un don de plus de 450&nbsp;pizzas surgelées, de burgers de bœuf et de gelatos faits maison.



M.&nbsp;Néron n’en est pas à son premier don. Il dit qu’il l’a toujours fait. Chaque fois qu’il y avait des surplus à la fin de l’été, après la fête cubaine, par exemple, lui et son équipe faisaient 3 000&nbsp;repas et les donnaient à Soupe et Compagnie. Chaque fois qu’il y a eu une panne de courant et que ses congélateurs décongelaient, il ne pouvait plus vendre la marchandise, bien, il la donnait, puisque ces aliments sont encore très consommables. Lorsqu’il y avait des invendus, il donnait.



« Je l’ai toujours fait, mais là j’ai envie de le faire plus. Le fait d’avoir contribué, d’avoir rencontré ces gens, puis de m’être rendu compte, parce que souvent on ne se rend pas compte que les gens sont dans le besoin. » Hugues Néron



Hugues a pris la décision que ce serait leur nouvelle cause. Donc cette année avec son équipe, il veut faire une campagne de financement ou lancer une fondation pour fournir les organismes. « Il faut nourrir les gens, parce qu’il y en a qui ont de la misère. On doit donner et faire notre part. », considère-t-il.



<figure class="wp-block-image size-large is-resized"><img loading="lazy" src="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/12/mpl-don-alimentaire-2-edited.jpg" alt="" class="wp-image-18509" width="558" height="418" srcset="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/12/mpl-don-alimentaire-2-edited.jpg 768w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/12/mpl-don-alimentaire-2-edited-291x218.jpg 291w" sizes="(max-width: 558px) 100vw, 558px" /><figcaption>Crédit photo : Justine Vachon Hugues Néron en compagnie de Camille Berardelli, lors de la distribution.</figcaption></figure>



Hugues Néron est allé lui-même faire la distribution, ce qui lui a permis de rencontrer des bénévoles et des gens qui venaient chercher leur panier. Il a vraiment été touché de le faire, puis de voir les yeux des gens qui brillent. « Les gens étaient tellement reconnaissants, tous ces bénévoles qui pourraient faire bien d’autres choses de leur temps et qui choisisse de donner de leur temps, j’ai trouvé ça beau. », affirme-t-il avec émotion.



Il veut mettre ça dans ses budgets, en donner chaque mois. Il veut simplement le faire de manière mieux structurée à long terme et de façon régulière. Il veut demander à ces organismes combien ils ont de paniers-repas. Par exemple, un organisme qui à 250&nbsp;familles à nourrir, bien, il veut donner 250&nbsp;repas. L’objectif est que les organismes puissent s’organiser en conséquence, sachant qu’ils vont recevoir ce don assurément. Il aimerait aussi faire une campagne de financement pour amasser de l’argent et le leur remettre directement afin que ces organismes puissent continuer d’offrir leurs services qui sont de plus en plus essentiels. Hugues a plusieurs autres idées en tête pour soutenir les besoins au niveau de l’aide alimentaire. Il veut peaufiner ses idées, construire quelque chose de solide et c’est avec certitude qu’il mentionne qu’il y a quelque chose qui s’en vient. « Ce n’est pas encore structuré, mais on travaille là-dessus. », explique M.&nbsp;Néron.



<figure class="wp-block-image size-large is-resized"><img loading="lazy" src="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/12/mpl-don-alimentaire-4-edited.jpg" alt="" class="wp-image-18511" width="551" height="367" srcset="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/12/mpl-don-alimentaire-4-edited.jpg 768w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/12/mpl-don-alimentaire-4-edited-327x218.jpg 327w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/12/mpl-don-alimentaire-4-edited-96x64.jpg 96w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/12/mpl-don-alimentaire-4-edited-615x410.jpg 615w" sizes="(max-width: 551px) 100vw, 551px" /><figcaption>Crédit photo : Justine Vachon Hugues Néron et Guillaume St-Maurice.</figcaption></figure>



Évelyne Landry, coordonnatrice à la Maison d’entraide de Prévost, explique qu’ils aident environ 65&nbsp;familles de Prévost à manger chaque semaine. « Alors, avoir des produits de qualité comme ça que ces gens ne peuvent pas toujours se permettre, ils sont vraiment contents, de la pizza avec des gelatos, c’est toujours super apprécié et nos bénéficiaires étaient très heureux de les recevoir. », affirme Mme&nbsp;Landry. Elle mentionne qu’ils ont vraiment apprécié ce don qui a fait plaisir à beaucoup de gens.



« On travaille dans le communautaire, c’est parce qu’on aime les gens et on veut leur bien. » Évelyne Landry



À la Maison d’entraide de Prévost, il essaie de travailler en collaboration avec d’autres organismes, « parce que c’est en travaillant tous ensemble qu’on peut y arriver. », rapporte Mme&nbsp;Landry. Ils veulent aider le plus de gens possible et avec le soutien de Shawbridge et son Usine du Bon Vivant, ça leur permet d’y arriver un peu mieux, ajoute Mme&nbsp;Landry.

Shawbridge et son Usine du Bon Vivant redonnent à la communauté

Voilà une bonne raison de faire preuve de générosité en ce mois de solidarité pour un Bonheur sans faim et qui culminera par La Grande Guignolée 2024, le 5 décembre prochain.



C’est le message lancé par la direction de Moisson Laurentides afin d’inviter les citoyens tous azimuts de participer à la grande collecte annuelle.



C’est que l’insécurité alimentaire s’intensifie. L’inflation hausse le coût de l’épicerie, les salaires n’augmentent pas et le coût de l’hypothèque ou du loyer a grimpé de façon vertigineuse au cours des dernières années.



« Notre mission, qui consiste à combattre la faim, se complexifie au fil du temps en raison de l’évolution constante de notre communauté. Bien que l’on puisse souvent entendre que le visage de la faim change, nous constatons plutôt qu’il s’élargit », spécifient Annie Bélanger et Annie Blanchard, respectivement directrice générale et présidente du CA de Moisson Laurentides.



<figure class="wp-block-image size-large is-resized"><img loading="lazy" src="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/12/rc-guignole-5dec-une-e1731514222690-960x640-1-960x640.jpg" alt="" class="wp-image-18464" width="581" height="387" srcset="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/12/rc-guignole-5dec-une-e1731514222690-960x640-1.jpg 960w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/12/rc-guignole-5dec-une-e1731514222690-960x640-1-327x218.jpg 327w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/12/rc-guignole-5dec-une-e1731514222690-960x640-1-96x64.jpg 96w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/12/rc-guignole-5dec-une-e1731514222690-960x640-1-768x512.jpg 768w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/12/rc-guignole-5dec-une-e1731514222690-960x640-1-615x410.jpg 615w" sizes="(max-width: 581px) 100vw, 581px" /><figcaption>Photo Reine Côté &#8211; Guignolée de Moisson Laurentides du 5 décembre : Tous ensemble pour mettre fin à la faim!</figcaption></figure>



<h2>Besoins criants</h2>



« Les besoins n’ont jamais été aussi criants. Sans la sécurité d&#8217;un repas, le bonheur reste un rêve inatteignable pour trop de familles, de travailleurs, de nouveaux arrivants et d&#8217;individus dans notre région », a pour sa part signalé le coordonnateur aux projets spéciaux de Moisson Laurentides, Jean-Sébastien Girard.



Plus d’un s’en étonnera, mais les dernières données font état d’une situation alarmante de l’insécurité alimentaire dans les Laurentides et la MRC Les Moulins. On observe une hausse de 95 % chez les étudiants, de 50 % parmi les travailleurs, et jusqu’à 108 % chez les nouveaux arrivants, en pleine phase d’intégration. Sans parler de la précarité croissante constatée chez les aînés et familles monoparentales.



Or, ces chiffres ne refléteraient pas complètement la précarité vécue dans la région puisqu’il reste des gens qui n’osent pas demander de l’aide.



« Dans un contexte de crise comme celui qu&#8217;on vit présentement, on est d&#8217;accord pour dire que cette responsabilité-là qu&#8217;on a tous est encore plus grande : celle d&#8217;être sensible et attentif à ceux et celles qui souffrent de précarité. Ce n&#8217;est pas tout le monde qui demande de l&#8217;aide. C&#8217;est important qu&#8217;ils sachent qu&#8217;ils ne sont pas seuls dans tout ça. Qu&#8217;il y a une communauté derrière eux qui est prête à faire tout en son pouvoir pour être capable de trouver la manière pour les aider. Dites-leur de ne pas attendre d&#8217;avoir faim », souligne Annie Bélanger.



Pour rendre la guignolée plus attrayante, l’organisation de la guignolée invite ses bénévoles à participer au mouvement Pimp ta tuque qui consiste à décorer son couvre-tête de façon originale ou attractive afin d’apporte une note joyeuse à la collecte.



Notons que plusieurs marchands épiciers participent à l’effort de collecte en installant des paniers et boîtes pour y déposer des dons.



Parmi les denrées prioritaires, notons les produits protéinés, céréales, conserves de légumes et de fruits, aliments pour bébés, produits de base et produits hygiéniques.



<h2>À retenir</h2>



Pour <a href="https://moissonlaurentides.org/nos-evenements/la-guignolee/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">devenir bénévole à la guignolée</a>.



Pour <a href="https://moissonlaurentides.org/nos-evenements/la-guignolee/ou-donner/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">faire un don en denrées</a>.



Pour <a href="https://moissonlaurentides.org/faire-un-don/faire-un-don-en-ligne/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">faire un don en ligne</a>.

C’est la Guignolée du Temps des Fêtes à Bellefeuille

Depuis 25 ans

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