La Fondation Pallia-Vie surprend avec Mysterium

C’est dans l’ambiance tamisée du Time Out de Mirabel que s’est tenu Mysterium, l’événement-bénéfice signature de la Fondation Pallia-Vie. Une immersion digne des grands galas des années 50, mais surtout, un élan de solidarité envers ceux et celles qui accompagnent la fin de vie. Le tout a permis d’amasser 111 055 $.

Chaque détail de la soirée avait été pensé pour transporter les invités hors du temps. La Fondation Pallia-Vie, active depuis plus de 40 ans dans la région, veille à offrir, gratuitement, du soutien aux personnes atteintes de maladies incurables, à leurs proches aidants et aux personnes endeuillées. Un travail fait d’expertise et d’écoute, un travail essentiel.

« C’est un petit bijou qu’on a ici, dans notre communauté. Il faut s’en occuper », a lancé la ministre Sonia Bélanger, responsable des Aînés et de la région des Laurentides, présente pour souligner l’importance de cette mission. Infirmière de profession, elle a raconté son premier contact avec les soins palliatifs à l’hôpital Sainte-Justine : « Je t’en supplie, donne-moi pas ce dossier-là », avait-elle dit à sa supérieure, trop touchée pour croire pouvoir y faire face. Ce fut pourtant le début d’un engagement profond, qu’elle poursuit aujourd’hui à l’échelle nationale.

L’annonce a également été faite que trois millions sur l’objectif de cinq, nécessaire à la création du tout premier centre de jour spécialisé en soins palliatifs dans les Laurentides, ont été amassés. Ce futur centre, qui doit ouvrir ses portes d’ici un an, offrira une gamme de services adaptés et humains, dès les premières étapes de la maladie, permettant d’intervenir plus tôt et de mieux accompagner.

Cette levée de fonds exceptionnelle a été rendue possible grâce à une mobilisation impressionnante. Desjardins, présentateur officiel de la soirée, a réaffirmé son engagement envers les initiatives communautaires durables. QuadraPlast, autre partenaire de cœur, a rappelé que « l’humain est au cœur de tout ce que nous entreprenons ».

Ce soir-là, il y avait des paillettes. Il y avait du mystère, de la musique, du beau monde. Mais surtout, un lien entre les convives, les soignants, les familles et les partenaires : le sentiment que la dignité en fin de vie n’est pas une option.