<h2>L’événement</h2>



Un incident hors du commun s’est produit le 15&nbsp;août dernier un peu avant la fin de la journée du camp ou un jeu gonflable a pris feu au Centre Claude-Beaulieu. Grâce à la vivacité d’esprit de ces deux jeunes, Loup et Rainbow (Nom de camp), le pire a pu être évité. Tout d’abord, Rainbow s’est empressé de faire sortir les enfants du jeu gonflable, puis, Loup s’est mise à courir pour aller chercher l’extincteur, ensuite tous les deux se sont affairés à éteindre l’incendie.



<h2>Reconnaissance du maire</h2>



Lors du conseil de ville de Saint-Jérôme, le maire, Marc Boursier, tenait à remettre le prix reconnaissance du maire à ces deux jeunes qui ont réalisé un acte de bravoure.



« C’est quand même remarquable ce que vous avez eu comme réflexe. »



Marc Bourcier, maire de Saint-Jérôme



<h2>Un prix fort apprécié</h2>



Loup et Rainbow ont ressenti beaucoup de gratitude en recevant ce prix.



« Je me sens reconnaissante d’avoir eu ce prix et surtout d’avoir partagé ce moment avec mon ami Rainbow et mes autres collègues et amis qui étaient présents. »



Loup, animatrice du camp de jour Futé à Saint-Jérôme



« Je me suis senti très choyé de tous ces remerciements, surtout de la part de notre équipe au camp. Il n’y avait pas d’autres choix pour moi que d’aider à contrôler la situation. Toute l’équipe présente lors de l’incendie a fait un super travail pour s’assurer que tout le monde est en sécurité. Je me sens alors très reconnaissant d’avoir toutes ces personnes à mes côtés sans oublier la mention spéciale à Loup qui m’a apporté la plus grande aide et le plus grand support pendant cet incident. »



Rainbow, animateur du camp de jour Futé à Saint-Jérôme



Loup tient a rappeler que lors de cet événement, ils ont été entourés de leurs collègues et amis, Map, Bidule, Bulle et Décorum qui ont prêté main-forte. De plus, elle préfère encore utiliser leurs noms de camp, même si le camp est terminé. « Les enfants vont avoir accès à cet article et nous voulons garder cette magie de l’animation que nous entretenons au camp futé ».&nbsp;

Remise du prix reconnaissance du maire de Saint-Jérôme.

Il faut dire que l’événement valait son pesant d’or. Pas moins d’une centaine d’exposants tenaient kiosque dans l’une des salles de l’édifice du Quartier 50 +, offrant du coup l’occasion aux visiteurs de repartir encore mieux informés des ressources à leur disposition qu’il s’agisse de professionnels en santé, en soins spécialisés ou de services d’auxiliaires d’aide à la maison.&nbsp;



On y apprenait entre autres la possibilité d’obtenir des services juridiques à moindre coûts grâce aux Juristes à domicile ainsi que la panoplie de services en alimentation, de conférences, d’activités, d’ateliers culturels et même de cours universitaires accessibles offerts par l’Université de Sherbrooke à la clientèle du 3e&nbsp;âge.&nbsp;



Ce n’est pas tout. Les organisateurs les visiteurs ont eu l’opportunité d’entendre des artistes et animatrices dont la restauratrice Cora Tsouflidou et Marcia Pilote.



En matinée, la comédienne Chantal Fontaine, porte-parole officielle de ce 7e&nbsp;salon des aînés, est venu parler de solidarité en relatant son expérience de bénévolat social et de proche-aidante.&nbsp;



Juste après, la journaliste bien connue, Jocelyne Cazin s’est adressée au public alors qu’elle lance cet automne son troisième ouvrage.



Cette belle et grande journée a pris fin avec la conférence de l’animatrice Pénélope McQuade, en fin d’après-midi venue raconter son récent vécu avec l’aide à mourir que sa mère avait décidé de recevoir en novembre 2023.&nbsp;



<figure class="wp-block-image size-large is-resized"><img src="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/09/rc-salondesainees-stjerome-1-edited.jpg" alt="" class="wp-image-17615" width="554" srcset="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/09/rc-salondesainees-stjerome-1-edited.jpg 1024w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/09/rc-salondesainees-stjerome-1-edited-327x218.jpg 327w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/09/rc-salondesainees-stjerome-1-edited-960x640.jpg 960w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/09/rc-salondesainees-stjerome-1-edited-96x64.jpg 96w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/09/rc-salondesainees-stjerome-1-edited-768x512.jpg 768w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/09/rc-salondesainees-stjerome-1-edited-615x410.jpg 615w" sizes="(max-width: 1024px) 100vw, 1024px" /><figcaption>Photo Reine Côté Yvon Deschamps, un homme heureux de recevoir les hommages de ses anciens acolytes et de sa femme, Judy Richards. </figcaption></figure>



<h2>L’illustre humoriste</h2>



Évidemment, on ne peut conclure cette grande journée sans souligner le bel hommage rendu à Yvon Deschamps, qui avait été convié pour la Grande entrevue de 13h00, animée par Michèle Sirois et assurément, le grand moment de ce 7e&nbsp;salon des aînés de Saint-Jérôme.



« Yvon Deschamps est le plus grand humoriste du Québec. Il nous a fait réfléchir et a pavé la voie à plusieurs artistes. C’est un homme d’exception », a commenté l’animatrice, avant en l’accueillant sur scène.&nbsp;



Comme on pouvait s’y attendre, Yvon Deschamps était d’humeur joyeuse et n’a pas raté une occasion de lancer quelques blagues en relatant son parcours, rappelant que sa carrière d’humoriste s’est mise en place presque par hasard, alors que Robert Charlebois lui demandait de raconter une histoire à l’Osstidcho.&nbsp;&nbsp;Un exercice qu’il n’a pas eu de mal à exécuter puisque, de son propre, ce qu’il aime le plus dans la vie est «de parler».&nbsp;



Plusieurs invités sont venus lui rendre hommage, à commencer par sa compagne des 50 dernières années, Judy Richards, et ses compères de l’émission Samedi de rire&nbsp;: Michèle Deslauriers, Normand Brathwaite et Normand Chouinard.&nbsp;



Lise Dion était également du nombre dans la salle alors que Clémence Desrochers, n’ayant pu se déplacer, lui avait laissé un message vocal où elle lui a rappelé que les plus beaux souvenirs qu’elle gardait de lui étaient les moments de scène partagés en sa compagnie et celle de Gilbert Chénier.&nbsp;



Selon Lise Dion, par les propos de ses monologues, l’humoriste Deschamps&nbsp;: « a changé le Québec. Il nous a rendu plus intelligents. »



Ses anciens complices de Samedi de rire n’ont pas manqué de rappeler leurs bons souvenirs de leur collaboration, leurs fous rires, les moments de folies en enregistrant l’émission de même que la sensibilité et immense générosité de leur collègue Yvon Deschamps.



<h2>Un homme de cœur&nbsp;</h2>



L’’homme de 89 ans a aussi rappelé son engagement social. Dès le début des années 1970, il y a eu Oxfam, suivi du Chaînon, et plus récemment, la création de la Fondation Yvon Deschamps dont la mission est de défrayer le coût des activités sportives aux jeunes usagers du centre communautaire du Centre-Sud (de Montréal), qui porte son nom.&nbsp;



D’ailleurs, un spectacle bénéfice se tiendra le 22 octobre prochain à la Place des Arts afin de souligner le 10e&nbsp;anniversaire de la fondation et pour Comediha avec une liste d’invités prestigieuse&nbsp;: Gilles Vigneault, Robert Charlebois, Louise Forestier, Michel Rivard, Marie-Denise Pelletier, Richard Séguin, Judy Richards, Bruno Pelletier, Isabelle Boulay, Daniel Lavoie, Claude Meunier, Guylaine Tanguay.



« Yvon Deschamps fait la démonstration que l’âge ne doit pas être vue comme une fatalité. Après la retraite, après 65 ans, il reste encore toute une vie à vivre. »

Immense succès du 7e Salon des aînés de Saint-Jérôme

Reconnue pour son engagement et son parcours inspirant, Jocelyne Cazin participe de nouveau à cet événement avec un enthousiasme renouvelé. 



« L&#8217;organisation est impeccable, et c&#8217;est toujours un plaisir de retrouver un public aussi chaleureux », confie-t-elle, heureuse également d’y revoir des partenaires de longue date.



Lorsqu&#8217;on lui a demandé ce qui l&#8217;a poussée à renouveler sa participation pour cette édition 2024, Jocelyne est catégorique : « C&#8217;est l&#8217;importance de rester actif. La retraite ne signifie pas arrêter, mais plutôt se réinventer ». Cette vision de la retraite comme une phase de vie remplie de projets et d&#8217;engagements résonne particulièrement dans ses conférences, notamment celle qu&#8217;elle donnera lors du Salon des aînés. Sous le titre évocateur « La retraite, point d&#8217;interrogation, quelle retraite, point d&#8217;exclamation ? », elle aborde les défis de cette étape de vie avec un ton à la fois sérieux et optimiste.



Au-delà de ses interventions publiques, Jocelyne Cazin nourrit une réflexion profonde sur le vieillissement. « Je n&#8217;avance pas en âge, je me bonifie », dit-elle en riant. Toutefois, derrière cette légèreté se cachent des préoccupations sincères. Elle s&#8217;inquiète entre autres des défis économiques et sociaux qui complexifient la vieillesse, comme la crise du logement. « Je préfère être à 73 ans qu&#8217;à 37 », admet-elle, soulignant les incertitudes que porte la jeune génération face à l&#8217;avenir.



Jocelyne Cazin ne se limite pas à la cause des aînés. Très impliquée auprès des jeunes, elle évoque avec passion l&#8217;idée d&#8217;un mentorat intergénérationnel. « Il est crucial de soutenir la relève. Nous avons tous quelque chose à transmettre », insiste-t-elle. Pour elle, ce contact avec la jeunesse est une source d&#8217;enrichissement mutuel, et elle envisage sérieusement de développer un programme d’échanges ouverts pour accompagner les jeunes dans leur parcours.



Parallèlement à ses engagements sociaux, Jocelyne poursuit une carrière littéraire prolifique. Son prochain roman, « Funeste récolte », sortira le 26 septembre, avec un lancement prévu le 1er octobre à la librairie Monet, à Ville-Saint-Laurent. Ce roman, ancré dans l&#8217;actualité, aborde des thèmes tels que l&#8217;exploitation des travailleurs migrants, une réalité qu&#8217;elle a explorée avec une rigueur journalistique. « C&#8217;est une fiction réaliste, », précise-t-elle, expliquant que son regard aiguisé de journaliste lui permet de traiter de sujets sensibles avec une profondeur inédite.



Ainsi, le Salon des aînés de Saint-Jérôme ne se contentera pas d’accueillir des invités de marque. Il s’annonce comme un moment fort de partage et de réflexion sur la retraite, l’engagement citoyen et les défis contemporains. Jocelyne Cazin, par sa présence et ses interventions, incarnera parfaitement cette dynamique, rappelant que l’âge n’est qu’un chiffre et que chaque étape de la vie peut être vécue pleinement, avec passion et engagement.



Pour plus d&#8217;informations sur le Salon des aînés de Saint-Jérôme, qui aura lieu le samedi 7 septembre prochain au Quartier 50+, rendez-vous sur le site officiel à l&#8217;adresse suivante : <a href="https://www.salondesaines.ca/fr" target="_blank" rel="noreferrer noopener">salondesaines.ca</a>. 



L&#8217;événement est gratuit et ouvert à tous.

Saint-Jérôme: Loup et Rainbow reçoivent le prix reconnaissance du maire

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