logo journal infos-laurentides
icon journal
Shawbridge et son Usine du Bon Vivant redonnent à la communauté

Crédit photo : Justine Vachon –

Hugues Néron propriétaire de Shawbridge et son Usine du Bon Vivant, Guillaume St-Maurice, préposé à l’entrepôt et à la banque alimentaire de la Maison d’Entraide de Prévost ainsi que Camille Berardelli, directrice générale de Shawbridge.

Shawbridge et son Usine du Bon Vivant redonnent à la communauté

Publié le 12/12/2024

L’entreprise Shawbridge et son Usine du Bon Vivant à Prévost ont mis la main à la pâte afin de soutenir deux organismes communautaires, soit la Maison d’Entraide de Prévost et le Garde-Manger des Pays-d’en-Haut, qui viennent en aide à plusieurs milliers de personnes en difficulté chaque année. 

Hugues Néron, propriétaire, explique que ça fait un bon moment qu’il voulait lancer ce projet. Il gardait des produits congelés pour eux puisqu’il s’inquiétait qu’ils manquent de ressources. Il a donc fait un don de plus de 450 pizzas surgelées, de burgers de bœuf et de gelatos faits maison.

M. Néron n’en est pas à son premier don. Il dit qu’il l’a toujours fait. Chaque fois qu’il y avait des surplus à la fin de l’été, après la fête cubaine, par exemple, lui et son équipe faisaient 3 000 repas et les donnaient à Soupe et Compagnie. Chaque fois qu’il y a eu une panne de courant et que ses congélateurs décongelaient, il ne pouvait plus vendre la marchandise, bien, il la donnait, puisque ces aliments sont encore très consommables. Lorsqu’il y avait des invendus, il donnait.

« Je l’ai toujours fait, mais là j’ai envie de le faire plus. Le fait d’avoir contribué, d’avoir rencontré ces gens, puis de m’être rendu compte, parce que souvent on ne se rend pas compte que les gens sont dans le besoin. » Hugues Néron

Hugues a pris la décision que ce serait leur nouvelle cause. Donc cette année avec son équipe, il veut faire une campagne de financement ou lancer une fondation pour fournir les organismes. « Il faut nourrir les gens, parce qu’il y en a qui ont de la misère. On doit donner et faire notre part. », considère-t-il.

Crédit photo : Justine Vachon
Hugues Néron en compagnie de Camille Berardelli, lors de la distribution.

Hugues Néron est allé lui-même faire la distribution, ce qui lui a permis de rencontrer des bénévoles et des gens qui venaient chercher leur panier. Il a vraiment été touché de le faire, puis de voir les yeux des gens qui brillent. « Les gens étaient tellement reconnaissants, tous ces bénévoles qui pourraient faire bien d’autres choses de leur temps et qui choisisse de donner de leur temps, j’ai trouvé ça beau. », affirme-t-il avec émotion.

Il veut mettre ça dans ses budgets, en donner chaque mois. Il veut simplement le faire de manière mieux structurée à long terme et de façon régulière. Il veut demander à ces organismes combien ils ont de paniers-repas. Par exemple, un organisme qui à 250 familles à nourrir, bien, il veut donner 250 repas. L’objectif est que les organismes puissent s’organiser en conséquence, sachant qu’ils vont recevoir ce don assurément. Il aimerait aussi faire une campagne de financement pour amasser de l’argent et le leur remettre directement afin que ces organismes puissent continuer d’offrir leurs services qui sont de plus en plus essentiels. Hugues a plusieurs autres idées en tête pour soutenir les besoins au niveau de l’aide alimentaire. Il veut peaufiner ses idées, construire quelque chose de solide et c’est avec certitude qu’il mentionne qu’il y a quelque chose qui s’en vient. « Ce n’est pas encore structuré, mais on travaille là-dessus. », explique M. Néron.

Crédit photo : Justine Vachon
Hugues Néron et Guillaume St-Maurice.

Évelyne Landry, coordonnatrice à la Maison d’entraide de Prévost, explique qu’ils aident environ 65 familles de Prévost à manger chaque semaine. « Alors, avoir des produits de qualité comme ça que ces gens ne peuvent pas toujours se permettre, ils sont vraiment contents, de la pizza avec des gelatos, c’est toujours super apprécié et nos bénéficiaires étaient très heureux de les recevoir. », affirme Mme Landry. Elle mentionne qu’ils ont vraiment apprécié ce don qui a fait plaisir à beaucoup de gens.

« On travaille dans le communautaire, c’est parce qu’on aime les gens et on veut leur bien. » Évelyne Landry

À la Maison d’entraide de Prévost, il essaie de travailler en collaboration avec d’autres organismes, « parce que c’est en travaillant tous ensemble qu’on peut y arriver. », rapporte Mme Landry. Ils veulent aider le plus de gens possible et avec le soutien de Shawbridge et son Usine du Bon Vivant, ça leur permet d’y arriver un peu mieux, ajoute Mme Landry.