« La Table favorise les partenariats et soutient les projets pour l’amélioration des conditions de vie », ajoute-t-elle.
Lors de ces concertations régionales, la TCRAL invite tous les organismes dont la mission concerne, en totalité ou en partie, le bien-être des aînés.
« La dernière fois, on a eu 45 représentants qui sont venus. Il y avait des citoyens aussi », rapporte Chantale Bourassa, avant de préciser que « depuis l’an dernier, ces journées sont ouvertes aux aînés qui veulent venir se prononcer ».
Ainsi, la TCRAL n’offre pas de services directs à la population, mais l’« entend », selon la coordonnatrice. Elle fait aussi la promotion de diverses ressources, comme la ligne d’aide en maltraitance du CISSS des Laurentides.
Son financement provient essentiellement d’une convention avec le Secrétariat aux aînés, qui arrivait à échéance le 31 mars dernier et qui se trouve présentement en renouvellement.
Le vieillissement démographique : un défi pour les organismes
L’augmentation de l’âge moyen de la population est un enjeu particulièrement préoccupant dans les Laurentides, d’après Chantal Bourassa.
« L’importance d’une table comme nous vient du fait que, dans notre région, le vieillissement se fait de façon accéléré », souligne la coordonnatrice, qui rapporte que 21,4 % de la population des Laurentides est âgée de 65 ans plus, et que ce chiffre sera amené à passer à 26,4 % d’ici 2033. Le rôle des organismes locaux pour aînés serait donc primordial.
« C’est super important d’adapter les choses pour que les aînés qui vieillissent ici puissent vivre bien », dit Chantal Bourassa.
Afin de répondre aux besoins, la TCRAL œuvre notamment de concert avec les Municipalités amies des aînés (MADA) de la région.
« Les MADA sont un levier important pour l’amélioration des conditions de vie, affirme Chantal Bourassa. Elles peuvent changer des choses et des règles dans leur municipalité ; favoriser des constructions d’habitations pour aînés différentes, par exemple. »
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