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Vigil’Ange privilégie une « approche terrain »

Les intervenants et anges-bénévoles de Vigil’Ange.

Vigil’Ange privilégie une « approche terrain »

Publié le 30/04/2023

Vigil’Ange est un jeune organisme qui s’assure du bien-être des aînés de la MRC de Rivière-du-Nord et de Mirabel. Ses services sont gratuits et confidentiels. Selon Colombe Marcoux, directrice générale, l’idée est d’employer une « approche terrain », au sens où l’équipe de Vigil’Ange rencontre les gens en difficulté directement dans leur milieu de vie et garde un contact tenu avec eux.

Les intervenants veillent à ce qu’ils reçoivent le soutien nécessaire, tout en les redirigeant lorsque la demande dépasse leurs compétences.

« Notre mission, c’est de faire le pont entre les aînés et les ressources d’aide, les services et les différentes pistes de solution », affirme Colombe Marcoux.

Trois piliers essentiels

Intervenants, anges-bénévoles et vigies : voilà les trois piliers de l’organisme. Les anges-bénévoles sont au nombre d’une dizaine. Ils peuvent occuper des postes variés et s’impliquer à plusieurs niveaux, mais la plupart agissent comme les bras droits des intervenants.

« Quand on sent que le lien avec la personne aidée est un peu plus difficile, qu’elle est méfiante ou ne veut pas se confier à un représentant d’un organisme, on sollicite les anges-bénévoles », explique Mme Marcoux.

Les vigies, quant à elles, sont les acteurs divers de la communauté qui collaborent avec Vigil’Ange. Il peut s’agir d’entreprises, de restaurants, de policiers, de médecins ou d’infirmières. En somme, tout professionnel ou institution ayant un lien avec les aînés peut devenir une vigie.

« Les vigies sont nos yeux et nos oreilles sur le terrain, illustre Colombe Marcoux. Dès qu’ils sont préoccupés par une situation, elles vont nous faire signe. »

S’enraciner dans la communauté

Fondé il y a à peine huit ans, Vigil’Ange a récemment commencé à recevoir des enveloppes annuelles du ministère de la Santé et des Services sociaux. Avec l’appui de financeurs, tels que Centraide Laurentides et la Fondation Mirella et Lino Saputo, ces subventions ont permis à l’organisme d’agrandir son équipe et sa zone desservie. Cela dit, les besoins n’en sont pas moins « colossaux », d’après Colombe Marcoux. Pour l’instant, Vigil’Ange se concentre sur la solidification de sa mission et de son impact sur les gens dans le besoin, et limite tout autre type d’activité.

« On ne peut pas se permettre en ce moment de créer des projets, regrette Colombe Marcoux. On va répondre à la demande et après, peut-être, on pourra rêver. »