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La championne du monde de golf MercedesTrophy est une Jérômienne

Crédit photo : MercedesTrophy –

Gabrielle Cyr, lors de son parcours au Championnat du monde de golf MercedesTrophy en Allemagne.

La championne du monde de golf MercedesTrophy est une Jérômienne

Publié le 28/10/2024

Gabrielle Cyr, résidente de Saint-Jérôme et passionnée de golf, a remporté le Championnat du monde de golf MercedesTrophy, qui avait lieu en Allemagne du 29 septembre au 3 octobre.

Le MercedesTrophy World Final est le tournoi regroupant les gagnants des différentes compétitions du MercedesTrophy à travers le monde entier.

Son parcours

La golfeuse de 35 ans a reçu une invitation du concessionnaire Franke Mercedes-Benz de Sainte-Agathe-des-Monts pour participer à leur tournoi régional le 7 juillet dernier. Chaque concessionnaire de la province organise un tournoi régional. Ce sont donc une cinquantaine de golfeurs qui ont participé, et les trois gagnants avaient la chance de représenter Franke Mercedes-Benz au championnat provincial à Hudson, à la fin juillet.

Gabrielle a gagné le tournoi régional, ce qui l’a menée au tournoi provincial, regroupant les trois meilleurs joueurs de toutes les régions du Québec. Les trois meilleurs du tournoi provincial accédaient au championnat canadien, qui a eu lieu à Toronto au mois d’août.
En terminant deuxième, Gabrielle s’est ensuite rendue au championnat canadien. Lors de ce tournoi mixte, qui incluait des hommes et des femmes, elle a remporté la première place, décrochant ainsi son billet pour le championnat mondial en Allemagne.

La performance

Dès le départ, elle ne se faisait pas trop d’attentes, et encore moins au tournoi mondial, puisqu’il y avait 26 pays représentés par leurs trois meilleurs joueurs. Gabrielle a joué 67-73 durant ce tournoi, soit -4 pour les deux rondes. Son plus proche poursuivant, un homme, était à quatre coups derrière elle. La championne explique avoir joué ses meilleures rondes de l’année lors de ce tournoi.

De plus, le tournoi par équipe étant un cumul des pointages des joueurs d’un même pays, l’équipe canadienne a remporté ce volet de la compétition.

« Je suis arrivée là sans attente, je voulais rencontrer des gens de chaque pays, tout était payé, j’ai voyagé en classe affaires. Alors à la première ronde, j’y allais vraiment pour m’amuser. Quand j’ai joué 67, je me suis dit que j’avais une chance de gagner. Le stress a embarqué pour la deuxième ronde. Rendu au 13e trou, j’étais à égalité avec un autre joueur, et j’ai demandé à quelqu’un combien il avait. On m’a dit qu’il était à +3, et je me suis dit que j’avais vraiment une chance de gagner », raconte-t-elle.

Gabrielle se répétait qu’elle devait garder le rythme. « C’est comme ça que je l’ai senti. Pour les cinq derniers trous, tout ce que je voulais, c’était mettre la balle en jeu, frapper moins fort mais la garder en jeu », explique-t-elle. Elle a remporté le trophée de championne du monde du branding Mercedes, un crédit voyage et un driver (bois #1), mais ce qui importe le plus, c’est d’avoir atteint le sommet. Son prix lui a été remis par nul autre que Bernhard Langer, une légende du golf européen, membre des célèbres “Big Five”.

Ça ne change pas le monde, sauf que…

Gabrielle Cyr n’est pas une golfeuse professionnelle, mais elle a joué très fort dans les compétitions juniors. Elle a notamment joué avec Maude-Aimée Leblanc, qui a obtenu son statut de professionnelle sur la LPGA en 2012. Gabrielle a participé à plusieurs compétitions juniors et a même donné des cours. Aujourd’hui mère de deux enfants, elle joue principalement pour le plaisir, mais cette expérience lui a redonné le goût de se dire : « Je suis encore capable ».

Après deux ou trois jours, elle commençait à réaliser ce qui lui arrivait… qu’elle était vraiment championne du monde. Les gens l’appelaient pour la féliciter. « Te rends-tu compte, tu es championne du monde? — Bien non, pas vraiment », dit-elle en riant.

En terminant, Gabrielle tient à remercier son entourage pour tout le soutien qu’il lui a offert. Le club de golf de Saint-Jérôme entre autres, où elle est membre, lui a apporté beaucoup de support, lui permettant de jouer quand elle le voulait.

Le soutien de sa famille l’a beaucoup aidée. Sa conjointe l’a accompagnée tout au long du processus, et ses parents l’ont suivie jusqu’à Toronto, ce qui a ajouté beaucoup de valeur à son expérience.