Le Défi Fat Bike atteint un nouveau sommet

La première année, 22 500 $ ont été amassés, la deuxième année 50 000 $, l’année dernière, 68 000 $, et cette année, une année record avec 90 000$. Il est déjà possible de s’inscrire à la prochaine édition qui aura lieu en mars 2026 en allant sur le site Internet du Club des petits déjeuners au clubdejeuner.org/evenements/fat-bike.

Robert Mailhot, un des cofondateurs et initiateurs du Défi Fat Bike, raconte que le projet a débuté il y a quatre ans avec des amis. La première année, il y avait seulement 40 participants, cette année, ce sont 118 personnes qui se sont inscrites. Une très belle évolution, selon M. Mailhot. Les équipes sont formées de quatre personnes et doivent récolter 300 $ par participant, sans compter les dons qui sont amassés pendant l’événement, précise-t-il.

Le Défi Fat Bike est un défi de cinq heures à relever à la vitesse choisie par les participants, chacun fixant son propre objectif. Il s’adresse aux cyclistes aguerris comme aux débutants, l’essentiel étant de rouler ensemble, de s’amuser et, surtout, de soutenir les enfants. Tous les participants ont roulé ensemble pendant la première heure du défi. Ensuite, les membres des équipes pouvaient se relayer chaque heure.

Benoit Simard, président d’honneur du Défi Fat Bike et copropriétaire d’Espresso Sports, est très impliqué dans la communauté depuis longtemps. Il a accepté ce rôle parce qu’il possède l’expérience et agit comme ambassadeur du fat bike depuis une dizaine d’années. « Ça fait déjà quatre ans que je viens avec ma boutique, et aussi comme bénévole pour l’événement », dit-il.

Tommy Kulczyk, président et chef de direction du Club des petits déjeuners, explique que lorsque Robert Mailhot est arrivé avec son idée il y a quatre ans, les besoins étaient criants. En pleine pandémie, le contexte économique était difficile. Ils ont dû s’adapter comme la majorité des Québécois. La situation affectait non seulement leurs opérations, mais aussi les demandes dans leurs programmes existants. Ce type d’événement en plein air a permis d’assurer la continuité de leurs programmes, affirme M. Kulczyk.

Le Club des petits déjeuners rejoint 87 000 enfants au Québec dans plus de 500 programmes d’alimentation scolaire. Dans la région des Laurentides, c’est près de 4 800 élèves. Donc, ça fait en sorte que depuis quatre ans, c’est un revenu supplémentaire qui assure évidemment les écarts et les demandes qui augmentent, rapporte M. Kulczyk. « Dans les cinq dernières années, à cause de la pandémie, on a vu une augmentation jusqu’à 55 % dans nos programmes existants. », déclare M. Kulczyk.

« Ce sont des gens loyaux et fidèles, ils sont heureux de contribuer. Ces gens sont présents pour l’événement et ce sont des ambassadeurs pour le Club. Quand j’arrive, je vois des gens en train de réfléchir à comment on peut faire plus, comment on peut rejoindre plus de gens, comment on peut amener ça à un autre niveau. Pour nous, c’est non seulement rassurant, mais c’est un moment qui fait en sorte qu’il nous donne une erre d’aller et qui nous aide à passer à travers des moments difficiles parce qu’on sait qu’on n’est jamais seuls. » — Tommy Kulczyk

Le Club célèbre cette année son 30^e anniversaire, M. Kulczyk aimerait mieux fermer les portes bien évidemment, mais leur objectif depuis leur début est de s’assurer qu’aucun enfant ne débute leur journée avec un ventre vide, chacun a le droit d’avoir une chance égale de développer son plein potentiel, rappel M. Kulczyk. Parmi ces jeunes, il y a un futur premier ministre, un docteur, c’est important de les soutenir, ne serait-ce que pour notre bien-être collectif.

Le Club des petits déjeuners est accrédité par Imagine Canada pour sa saine gouvernance et reconnu par Aliments du Québec pour sa valorisation des produits alimentaires locaux, ce qui veut dire que 70 % de leurs aliments sont produits ici, en plus de ses efforts à travers le Canada, le Club contribue à rejoindre des enfants dans toutes les provinces et tous les territoires à travers le pays. « On en est fiers et évidemment on va continuer. », affirme M. Kulczyk.