Mercredi dernier, l’état-major de l’équipe a renforcé sa position de gardien de but en faisant l’acquisition du portier Zach Pelletier, un ajout important pour le groupe d’entraîneurs. Le natif de Mont-Laurier a passé les deux dernières années dans la LHJMQ, portant l’uniforme des Olympiques de Gatineau et des Huskies de Rouyn-Noranda. Son parcours l’a également amené au New Jersey et à Calgary au sein des camps de développements des Devils et des Flames dans la LNH.
L’entraîneur-chef, Jean-Philippe Paré, n’a pas tardé à parler en termes élogieux de son calme entre les poteaux. À 6 pieds 4 pouces, Pelletier est le type de joueur, selon lui, qui permettra de maintenir une constance tout au long de la campagne.
L’équipe a par ailleurs pris l’initiative d’organiser une soirée avec tous ses joueurs afin qu’ils apprennent à se connaître et amplifier le sens de camaraderie.
Un autre début de saison enflammé
L’apport offensif était autant au rendez-vous cette semaine. Saint-Jérôme ajoute deux victoires supplémentaires en autant de sorties face au Prime de Laval et au Phœnix de Montréal en prolongation.
Le coach a vanté le talent offensif de son équipe, sans qui le groupe ne présenterait pas une fiche parfaite de quatre victoires pour aucun revers, en faisant l’une des trois formations de la LHJAAAQ toujours invaincues. Paré se réjouit de la victoire, mais soutient que le processus est très important dans l’identité de l’équipe.
Par le passé, ces mêmes Panthères ont montré de forts débuts de saisons pour finalement laisser aller ces avances au classement. En 2024-2025, la troupe avait lancé la saison en remportant huit de ses neufs premiers matchs et avait subi une séquence de quatre et deux de cinq défaites consécutives dans les semaines qui ont suivi. L’entraîneur a parlé de prudence, mais estime avoir le groupe pour pouvoir répondre à l’adversité.
« Quand on a construit cette équipe, elle était jeune », s’est exprimé Jean-Philippe Paré, au sujet de la différence entre les Panthères de 2024-2025 et celles de 2025-2026. Il estime que c’est une équipe mature qui peut s’adapter rapidement. Il a apporté l’effort en défensive, une facette qu’il voulait certainement améliorer. Il n’a pas ignoré la différence monstre de buts accordés depuis le premier match de la saison, soit de trois, trois et deux buts. Et bien que ses hommes aient alloué neuf buts, il réplique : « mais on en a marqué 10 », témoignant d’une grande confiance à l’endroit de l’équipe.
Que ce soit de leur gardien ou de tout autre patineur, ce n’est pas l’histoire d’un petit groupe de joueurs, selon les Panthères, mais plutôt d’un effort collectif et d’un désir commun de s’améliorer ensemble et de gagner.
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