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Course de l’Espoir : plus de 100 000$ amassés à l’Académie Lafontaine

Photo : Académie Lafontaine – L’humoriste et animateur Patrick Groulx est président d’honneur de l’événement depuis près de 10 ans.

Course de l’Espoir : plus de 100 000$ amassés à l’Académie Lafontaine

Publié le 19/10/2023

L’Académie Lafontaine a tenu sa traditionnelle Course de l’Espoir, autour de son école, le 12 octobre dernier. Vingt ans après sa première édition, l’événement a triomphé cette année encore, en permettant d’amasser 107 200$ pour la Fondation du Centre Jeunesse des Laurentides.

Depuis 2003, l’Académie organise cet événement en appuyant chaque année une nouvelle cause choisie par le conseil des élèves du primaire et du secondaire. En deux décennies, l’initiative a permis à plus de 1,5M$ d’être recueillis et redonnés à la région.

« À l’Académie, c’est dans nos valeurs, dans notre ADN, de faire de l’engagement communautaire. Ici, dans leur cursus, à partir de la moitié du primaire jusqu’à la fin du secondaire, les élèves doivent réaliser des heures communautaires pour obtenir leur diplôme », indique Pascal Lavoie, directeur de la vie étudiante et des communications de l’école de 2 200 élèves.

Photo : Noé Cloutier – Le dévoilement du montant s’est fait en grand, sur le toit de l’Académie.

Redonner aux oubliés

La journée organisée aux abords du boulevard Maurice de Saint-Jérôme est un exemple de premier plan quant à l’implication de l’Académie. Cette année, les élèves couraient pour la Fondation du Centre Jeunesse des Laurentides, un organisme qui redonne aux jeunes de la région aspirant à une vie meilleure.

« On vient en aide aux jeunes issus de la DPJ, mais on est complémentaire aux programmes gouvernementaux. Au gouvernement, quand un enfant part à l’âge de 18 ans, il n’a aucun support, alors la fondation vient les aider eux aussi en leur trouvant un appartement ou en leur payant un billet d’autobus pour aller à leur première job. On les supporte aussi académiquement, autant au cégep qu’à l’université », explique Benoit Duplessis, président du conseil d’administration de l’organisme, fier de dire qu’une seconde personne issue de la Fondation a obtenu son diplôme universitaire cette année.

Deux projets concrets

Grâce aux milliers de dollars amassés par l’école jérômienne, deux des sept projets majeurs de la Fondation pourront être rendus possibles. Le premier étant celui de l’instauration d’une cour extérieure au centre de réadaptation à Huberdeau. Le deuxième étant l’acquisition d’un chien Mira, venant soutenir les jeunes de la DPJ dans les moments difficiles.

« Il s’appelle Stan et il est avec nous pour les cinq prochaines années grâce à l’événement. C’est fantastique, il vient aider les jeunes, les supporter lorsqu’ils doivent témoigner à la cour, rencontrer des policiers. Il est toujours à côté d’eux, ils peuvent le flatter, lui parler », raconte Benoit Duplessis, invitant le public à se rendre à l’adresse aidonslesjeunes.com pour à leur tour faire une différence dans la vie de ces jeunes.

Photo : Noé Cloutier – Les quelques 2 200 élèves de l’Académie étaient au rendez-vous pour l’événement.

Porte-parole familiale

Pour faire parler cet événement si précieux pour la multitude d’organismes que l’Académie a aidé depuis vingt ans vient l’humoriste et animateur Patrick Groulx, président d’honneur de la Course de l’Espoir depuis près d’une décennie.

« L’équipe, l’organisation, la gang à l’école, ils sont dévoués et je trouve que c’est une belle cause qui ramasse beaucoup d’argent chaque année. On voit vraiment que les enfants se donnent, que c’est leur cause – la Course de l’Espoir. Il y a quelque chose de très positif là-dedans, tout le monde jase, c’est dehors, c’est l’automne, ça mange des pommes… ça vient vraiment me chercher! », décrit celui dont les enfants fréquentent l’Académie depuis plusieurs années.

« Oui, il y a l’Académie, mais ce n’est pas juste une école académique comme les autres. Il y a quelque chose de social, de communautaire, de bonnes causes, de bénévolat et de dévouement. Je trouve qu’il y a de belles valeurs… un côté familial je dirais même », a-t-il défini, quelques minutes avant de monter sur le toit pour le dévoilement du chèque à six chiffres – une preuve claire de tout ce dont il a énuméré.