Située au 1050, rue Chopin, cette nouvelle MDA regroupe 48 nouvelles places pour les personnes aînées de la région. L&#8217;installation est constituée de 4 maisonnées de 12 personnes, ces dernières disposant chacune d&#8217;une chambre individuelle avec toilette et douche adaptées.



La MDA de Prévost, comme toutes les autres à venir, a été conçue pour recréer davantage l&#8217;environnement d&#8217;un domicile et offrir aux résidents et aux résidentes un milieu de vie à dimension humaine.



Ce nouveau type de milieu de vie, ouvert sur la communauté, favorise les contacts humains ainsi qu&#8217;un mode de vie plus actif, entre autres grâce à des aménagements extérieurs et intérieurs mieux adaptés aux besoins des personnes hébergées et de leurs proches. Ces espaces ont par ailleurs été conçus de façon à intégrer les personnes proches aidantes au quotidien des résidents et des résidentes et à favoriser leurs interactions.



« Je suis très fière de voir un engagement phare de notre gouvernement continuer à se concrétiser, a dit Mme Bélanger. Nous pouvons nous réjouir de savoir que plusieurs personnes d&#8217;ici, à Prévost, pourront bénéficier de ce modèle d&#8217;hébergement visionnaire et novateur, que nous avons voulu à échelle humaine, inclusif et agréable. Merci à tous ceux et celles qui ont contribué à sa concrétisation. »



Rappelons que la MDA de Prévost fait partie des 46 maisons des aînés et alternatives annoncées. Elle s&#8217;inscrit dans le cadre d&#8217;une démarche de transformation majeure des milieux d&#8217;hébergement et de soins de longue durée. &nbsp;

Pelletée de terre de la Maison des aînés de Prévost

Cette transaction de 1,7 million de dollars permet à la Ville de doubler la superficie du parc Jacques-Locas et de créer des sentiers récréatifs vers le parc naturel du Lac-Jérôme tout en réglant un litige de longue date.



« Quelle fierté de voir un tel projet se concrétiser! D’une superficie de 1,68 million de pieds carrés, le parc Jacques-Locas atteint maintenant 3,54 millions de pieds carrés, sans compter que l’ajout de ce terrain permettra l’aménagement de nouveaux sentiers donnant accès au parc naturel du Lac-Jérôme. La population pourra ainsi profiter d’un espace boisé encore plus riche et plus vaste pour y pratiquer des activités récréatives, mais aussi compétitives, puisque nous pourrons, si le conseil donne son aval, y aménager des sentiers de ski de fond de calibre national », s’est réjoui Marc Bourcier, maire de Saint-Jérôme.



« Les milieux naturels jouent un rôle primordial pour notre qualité de vie et renforcent la résilience de nos territoires. Je me réjouis donc de cette importante annonce, qui s’inscrit parfaitement dans le cadre de notre toute nouvelle politique environnementale et qui contribue à l’atteinte de l’objectif de protéger 30 % du territoire », a ajouté Mario Fauteux, conseiller municipal et porte-parole de la commission des parcs et des espaces verts.



Dans le cadre de sa politique environnementale et du plan d’action triennal qui en découle, la Ville de Saint-Jérôme compte déployer tous les efforts pour conserver et mettre en valeur les milieux naturels qui ont un intérêt écologique, social et économique élevé. Cette acquisition constitue ainsi une première étape de ce que l’administration entend réaliser au cours des trois prochaines années.



<h2>Contre</h2>



Chef du parti Mouvement Jérômien, Rémi Barbeau, estime que Saint-Jérôme erre en agissant ainsi.



« La proposition du conseiller municipal Martin Pigeon, soutenue par le noyau solide du parti au pouvoir, Avenir Saint-Jérôme, met de l’avant une grande incohérence qui passera à l’histoire», dit-il avant d’ajouter que la ville a d’abord adopté une politique environnementale « qui se fixe comme premier objectif de conserver et connecter les milieux naturels d’intérêt et, de l&#8217;autre côté, offrir un terrain d&#8217;une valeur écologique inestimable à un propriétaire privé et en plus, sans obtenir la ferme assurance qu’il ne sera pas détruit? »



M. Barbeau ajoute qu’il « faut être déconnecté de la réalité en 2023 pour ne pas voir le caractère écologique de chaque parcelle de terrain qu&#8217;il nous reste! Ça prend des générations pour voir des forêts centenaires poussées et pourtant, on ne cesse d’en voir plusieurs disparaître »,.



Le Mouvement Jérômien souligne par ailleurs qu’il y avait plusieurs autres avenues pour financer l’achat d’un terrain pour le futur garage municipal au lieu de mettre en péril un boisé d’arbres centenaires. Il aurait été possible de repousser un autre projet moins prioritaire au plan triennal d’immobilisation afin de libérer les 5,5 M $ requis pour l’achat du terrain. « La population s’est exprimée nettement en faveur de la mise en valeur et la protection de nos milieux naturels et notre parti désire que les consultations citoyennes soient mises au centre des décisions et non pas ignorées comme c’est le cas actuellement »

Parc Jacques-Locas : Saint-Jérôme fait d’une pierre trois coups

Dès aujourd&#8217;hui et jusqu&#8217;au 6 décembre se déroule la 14e édition de la campagne du comité des 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes, sous le thème Précarité genrée, violences ignorées.



L’objectif est de mettre en lumière la précarité et la pauvreté comme formes de violences extrêmes qui sont trop peu reconnues ou dénoncées dans la société. « Alors que le coût de la vie atteint des sommets et que les salaires peinent à suivre l&#8217;inflation, il est plus que temps de se questionner sur ce que nous acceptons en tant que société », peut-on lire sur le site Web du comité des 12 jours d’action.



<h2>Événement commémoratif le 6 décembre</h2>



Cette année, les membres du comité local d’actions féministes (CLAF) regroupant la Maison d’Ariane, le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) L’Ancrage, le Centre de la famille du Grand Saint-Jérôme s’unissent dans l’action et invitent la population à participer aux 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes.



Un événement de commémoration de l’attentat de Polytechnique se déroulera le 6 décembre, de midi à 13&nbsp;h, à la place de la Paix de Saint-Jérôme.



Il est aussi possible de démontrer son soutien à la cause en portant le ruban blanc. À noter que des rubans seront partagés avec la population via des commerçants, organismes et institutions de Saint-Jérôme.

Visuel de la campagne des 12 jours d'action contre les violences faites aux femmes.

Prévost: de premiers résidents intègrent la Maison des aînés