Immense succès du 7e Salon des aînés de Saint-Jérôme

Il faut dire que l’événement valait son pesant d’or. Pas moins d’une centaine d’exposants tenaient kiosque dans l’une des salles de l’édifice du Quartier 50 +, offrant du coup l’occasion aux visiteurs de repartir encore mieux informés des ressources à leur disposition qu’il s’agisse de professionnels en santé, en soins spécialisés ou de services d’auxiliaires d’aide à la maison. 

On y apprenait entre autres la possibilité d’obtenir des services juridiques à moindre coûts grâce aux Juristes à domicile ainsi que la panoplie de services en alimentation, de conférences, d’activités, d’ateliers culturels et même de cours universitaires accessibles offerts par l’Université de Sherbrooke à la clientèle du 3^e âge. 

Ce n’est pas tout. Les organisateurs les visiteurs ont eu l’opportunité d’entendre des artistes et animatrices dont la restauratrice Cora Tsouflidou et Marcia Pilote.

En matinée, la comédienne Chantal Fontaine, porte-parole officielle de ce 7^e salon des aînés, est venu parler de solidarité en relatant son expérience de bénévolat social et de proche-aidante. 

Juste après, la journaliste bien connue, Jocelyne Cazin s’est adressée au public alors qu’elle lance cet automne son troisième ouvrage.

Cette belle et grande journée a pris fin avec la conférence de l’animatrice Pénélope McQuade, en fin d’après-midi venue raconter son récent vécu avec l’aide à mourir que sa mère avait décidé de recevoir en novembre 2023. 

L’illustre humoriste

Évidemment, on ne peut conclure cette grande journée sans souligner le bel hommage rendu à Yvon Deschamps, qui avait été convié pour la Grande entrevue de 13h00, animée par Michèle Sirois et assurément, le grand moment de ce 7^e salon des aînés de Saint-Jérôme.

« Yvon Deschamps est le plus grand humoriste du Québec. Il nous a fait réfléchir et a pavé la voie à plusieurs artistes. C’est un homme d’exception », a commenté l’animatrice, avant en l’accueillant sur scène. 

Comme on pouvait s’y attendre, Yvon Deschamps était d’humeur joyeuse et n’a pas raté une occasion de lancer quelques blagues en relatant son parcours, rappelant que sa carrière d’humoriste s’est mise en place presque par hasard, alors que Robert Charlebois lui demandait de raconter une histoire à l’Osstidcho.  Un exercice qu’il n’a pas eu de mal à exécuter puisque, de son propre, ce qu’il aime le plus dans la vie est «de parler». 

Plusieurs invités sont venus lui rendre hommage, à commencer par sa compagne des 50 dernières années, Judy Richards, et ses compères de l’émission Samedi de rire : Michèle Deslauriers, Normand Brathwaite et Normand Chouinard. 

Lise Dion était également du nombre dans la salle alors que Clémence Desrochers, n’ayant pu se déplacer, lui avait laissé un message vocal où elle lui a rappelé que les plus beaux souvenirs qu’elle gardait de lui étaient les moments de scène partagés en sa compagnie et celle de Gilbert Chénier. 

Selon Lise Dion, par les propos de ses monologues, l’humoriste Deschamps : « a changé le Québec. Il nous a rendu plus intelligents. »

Ses anciens complices de Samedi de rire n’ont pas manqué de rappeler leurs bons souvenirs de leur collaboration, leurs fous rires, les moments de folies en enregistrant l’émission de même que la sensibilité et immense générosité de leur collègue Yvon Deschamps.

Un homme de cœur 

L’’homme de 89 ans a aussi rappelé son engagement social. Dès le début des années 1970, il y a eu Oxfam, suivi du Chaînon, et plus récemment, la création de la Fondation Yvon Deschamps dont la mission est de défrayer le coût des activités sportives aux jeunes usagers du centre communautaire du Centre-Sud (de Montréal), qui porte son nom. 

D’ailleurs, un spectacle bénéfice se tiendra le 22 octobre prochain à la Place des Arts afin de souligner le 10^e anniversaire de la fondation et pour Comediha avec une liste d’invités prestigieuse : Gilles Vigneault, Robert Charlebois, Louise Forestier, Michel Rivard, Marie-Denise Pelletier, Richard Séguin, Judy Richards, Bruno Pelletier, Isabelle Boulay, Daniel Lavoie, Claude Meunier, Guylaine Tanguay.

« Yvon Deschamps fait la démonstration que l’âge ne doit pas être vue comme une fatalité. Après la retraite, après 65 ans, il reste encore toute une vie à vivre. »