Cet organisme à but non lucratif offre de l’hébergement d’urgence aux femmes en situation d’itinérance ou à risque de le devenir.
Animée avec humour et légèreté par Marc Laurin, la soirée a réuni près de 240 personnes venues soutenir la cause. En plus d’un souper quatre services et de prestations musicales de Yanick Lanthier, l’événement comprenait un encan silencieux et un encan crié — lors duquel M. Laurin a su faire grimper les mises au profit de l’organisme. Plus de 10 000 $ en prix de présence ont également été remis.
Au cours de la soirée, l’animateur a interpellé les deux candidats à la mairie de Saint-Jérôme, Martin Pigeon et Rémi Barbeau, les invitant à s’engager à soutenir le Centre s’ils sont élus.
Un succès au-delà des attentes
Pour Didier Maletto-Rock, directeur général du Centre le Phénix depuis quatre ans, le résultat est plus que satisfaisant.
« Pour moi, c’est synonyme de réussite, franchement c’est au-delà de nos espérances. »
L’événement visait à diversifier les sources de revenus de l’organisme. Grâce aux commandites — totalisant près de 25 000 $, avec des prix allant de 100 $ à 2 000 $ — l’impact est jugé majeur pour la pérennité des services.
Une cause qui mobilise
Le président du conseil d’administration, Pierre-Paul Bourdages, a rappelé l’essence de la mission du Phénix : accompagner et soutenir des femmes — parfois avec enfants — dans une période critique de leur vie, et leur permettre de retrouver leur dignité.
La présidente d’honneur du bal, Valérie Bellavance, a exprimé son inquiétude face à l’augmentation visible de l’itinérance féminine.
« On a tendance à justifier ça par le contexte économique ou des enjeux de santé mentale, mais ce n’est pas normal de voir des femmes dormir en bordure de rue ou faire du “couchsurfing” dans des endroits douteux. Ce qui compte, c’est de leur offrir des solutions pérennes. Et c’est exactement ce que fait le Centre le Phénix, chaque jour. »

Marc Laurin l’animateur de la soirée ainsi que Yanick Lanthier, chanteur.
Plus de 250 femmes aidées
Le directeur général a conclu les allocutions en soulignant le travail des partenaires, des bénévoles et de toutes les personnes présentes.
« Depuis plus de deux ans, le Phénix a aidé plus de 250 femmes différentes, dont plusieurs mères monoparentales. On leur a offert un endroit sécuritaire, humain, propice à la reconstruction. »
Il a tenu à rappeler que l’itinérance féminine est trop souvent stigmatisée.
« Les femmes que nous accueillons ne sont ni un fardeau, ni une dépense. Elles ont une valeur inestimable. Elles sont un investissement. »
« Ce soir, ce n’est pas de l’argent que vous offrez. C’est de la dignité, de l’amour, et de l’espoir. »
— Didier Maletto-Rock
Le sens du Bal de l’Espoir
Pour Kayla Beaudry, directrice adjointe du Centre, le nom de l’événement n’a rien d’anodin.
« L’espoir évoque un futur meilleur. Le bal, c’est une métaphore : un passage vers une vie plus stable, plus sereine. »
Elle décrit le Bal de l’Espoir comme un geste de valorisation envers les femmes accompagnées par le Phénix :
« Ce sont des femmes fortes, courageuses, qui reconstruisent leur vie malgré les obstacles. Ce bal reconnaît leurs luttes, célèbre leur cheminement et rend hommage à leur résilience. »
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