« Si on a besoin d’un objet, mais qu’on ne compte pas l’utiliser régulièrement, alors pourquoi ne pas simplement l’emprunter? », a questionné le maire Paul Germain, expliquant ainsi ce qui représente la base même du projet.
Le Partage Club est plus précisément une application mobile qui aide ses utilisateurs à moins acheter en partageant leurs objets de manière « illimitée et sécuritaire ».
Les audacieux récompensés
Comme le dit souvent Frédérick Marceau, directeur du Service de l’environnement de Prévost, la Ville « aime récompenser » les citoyens qui sont les premiers à embarquer dans ses idées « innovatrices ». C’est pourquoi, bien que l’accès à une plateforme de type Partage Club soit normalement payant, 250 Prévostois pourront en bénéficier gratuitement pendant un an.
« Ce n’est pas seulement intéressant d’un point de vue écologique. C’est aussi profitable au niveau du portefeuille. C’est vrai que c’est un bel outil pour lutter contre la surconsommation, mais ça permettra aussi à nos citoyens de simplement économiser, tout en renforçant les liens sociaux! », note le directeur du Service qui possède près d’une quinzaine d’années d’expérience à la Ville.
Par l’écologie, pour l’écologie
Évidemment, il y a l’entraide et les économies ; éléments indiscutables du projet, mais aussi l’écologie et donc l’écoresponsabilité. À l’instar de son plus récent projet de contenants réutilisables, celui du Partage Club est financé par les éco-contributions citoyennes du Fonds pour la consommation responsable. Une fois de plus, c’est donc dire qu’en mettant un certain montant pour aider la planète, les citoyens de Prévost pourront l’aider encore davantage.
« On voulait des projets qui nous amènent à revoir nos habitudes de consommation. Avec le Partage Club, on est servi », achève Paul Germain, maire de Prévost depuis 2017, alors que près de six ans plus tard, sa Ville est officiellement la première des Laurentides à se joindre au fameux Club.
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