Cette année, l’événement mettra en avant une thématique d’une importance croissante : le soutien et les soins à domicile.



C’est Sonia Benezra qui sera la porte-parole de cette édition. Connue pour son engagement et sa sensibilité, elle a personnellement vécu l’accompagnement d’un proche en fin de vie, ce qui rend son implication particulièrement significative.



« Ça fait plusieurs années qu’on lui demande d’être la marraine du Salon, et cette année, elle a accepté, parce que le thème la touche directement », explique Guillaume Nadon, organisateur.



Benezra inaugurera officiellement le Salon le matin du 6 septembre, en présence de Béatrice Picard, une fidèle ambassadrice de l’événement. Ces retrouvailles entre les deux femmes ont une valeur symbolique, puisqu’un rendez-vous manqué en 2023 les avait empêchées de se retrouver à la télévision.



Pour elle, cette rencontre est un honneur : « Collaborer avec la grande Béatrice Picard est un privilège et une joie immense. Son dévouement pour les aînés et les proches aidants est inspirant, et je mesure l’importance du Salon des aînés de Saint-Jérôme pour elle et pour tant de gens. Ce sera un moment de partage, d’émotion et d’amour, et j’ai hâte de le vivre avec vous. » – Sonia Benezra.



<h2>Une programmation tournée vers l’avenir</h2>



Si l’édition 2024 avait mis en avant la solidarité intergénérationnelle, cette année, le Salon s’intéresse à un enjeu essentiel : permettre aux aînés de rester à domicile le plus longtemps possible avec des soins adaptés.



« La thématique, c’est &#8220;Habiter son quotidien&#8221;, pour vraiment mettre de l’avant les réalités des soins à domicile et les solutions existantes », précise Guillaume.



Le Salon offrira un panel de discussions, animé notamment par Sonia Benezra et la ministre Sonia Bélanger, qui viendra échanger avec les visiteurs sur les politiques et initiatives en place.



Par ailleurs, les grands rendez-vous incluront trois conférences phares, dont une sur les finances à la retraite et une grande entrevue, dont l’invité sera révélé en juin. Une centaine d’exposants seront également sur place pour offrir des conseils, des services et des ressources adaptées aux aînés et à leurs proches.



<h2>Un événement qui s’inscrit dans la durée</h2>



Créé en 2017, le Salon des aînés est aujourd’hui un événement incontournable à Saint-Jérôme, attirant chaque année près de 5000 visiteurs en une seule journée. Guillaume Nadon, qui pilote l’organisation depuis le début, voit dans cet événement bien plus qu’un simple rendez-vous.



« C’est vraiment devenu un projet personnel. Une mission communautaire. Voir l’ampleur que ça prend et l’impact que ça a, c’est ce qui me motive année après année », confie-t-il.



Avec son nouveau partenariat avec Chartwell et une programmation qui s’étoffe chaque année, le Salon des aînés 2025 s’annonce comme un rendez-vous à ne pas manquer pour discuter des enjeux du vieillissement, découvrir des ressources et, surtout, créer du lien entre les générations.

Dans les Laurentides, plus d’une centaine de personnes se sont rassemblées à Saint-Jérôme, entre la 103e et la 104e avenue du boulevard Curé-Labelle, pour manifester et former une chaîne humaine en signe de solidarité.



Chantal Harrison, présidente du syndicat des CPE de la région, explique que cela fait vingt mois que les éducatrices sont sans convention collective. Les négociations ont commencé avec le ministère de la Famille, mais elles sont maintenant rendues à l’étape monétaire avec le Conseil du trésor. Les revendications portent notamment sur les salaires, les assurances collectives et l’allocation de fonds pour les enfants aux besoins particuliers, dont le nombre est en augmentation dans les centres.



Parmi les demandes figure également le temps nécessaire pour remplir les portraits d’enfants, une tâche obligatoire que plusieurs font actuellement effectuer à la maison. « Ces portraits sont essentiels pour l’école et pour la suite des choses. Nous revendiquons du temps pour les faire correctement », souligne Mme Harrison.



<h2>Des éducatrices préoccupées</h2>



Sur le terrain, plusieurs éducatrices affirment que leurs conditions de travail se sont détériorées. Stéphanie Crête, éducatrice depuis 2003, parle d’une dégradation du métier, notamment en ce qui concerne la stabilité des groupes et le respect des ratios. « Quand j’ai commencé, j’avais mon groupe d’enfants pour la journée entière. Maintenant, si une collègue est absente, les enfants sont répartis dans d’autres groupes, souvent mélangés d’âge. » Elle souligne la difficulté à planifier des activités adaptées et la perte de repères pour les enfants : « Parfois, je ne sais même pas qui sera dans mon groupe le matin. Ça peut prendre une heure avant que tout se stabilise. »



Elle ajoute que cette instabilité, combinée à une pénurie de personnel, rend le travail plus lourd. « On a plus d’enfants aux besoins particuliers, plus de problématiques à gérer. Et il y a peu de relève : les stagiaires ne restent pas. »



Pour Chantal Harrison, il est essentiel de rappeler le rôle fondamental des éducatrices : « Ce ne sont pas de simples gardiennes. Ce sont des professionnelles formées. »



<h2>Négociations toujours en cours</h2>



Rappelons qu’en janvier dernier, une entente de principe a été réglée avec la CSQ et en février avec la FTQ. Ces ententes prévoient entre autres de faire passer le salaire au premier échelon d’une éducatrice qualifiée en CPE de 21,60 $ à 25,15 $ l’heure. Elles prévoient également des primes pour celles qui acceptent de travailler au-delà de 35 heures par semaine. Ces ententes prévoient les mêmes augmentations de salaire que celles qu’ont obtenues les employés de l’État, soit 17,4 % sur cinq ans. Elles ont été entérinées par leurs membres, dans des proportions de 66 %, 88 % et 100 %.



« Les négociations avec la FSSS-CSN se sont intensifiées et une entente est possible rapidement. Or, le cadre établi lors de cette ronde de négociations ne sera pas remis en question : c’est une question d’équité envers tous les autres syndicats qui ont déjà conclu des ententes », insiste Sonia LeBel, ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor.



Sur le terrain, toutefois, le son de cloche est tout autre. Josée Constantineau, éducatrice spécialisée, justifie sa participation à la grève : « Les négociations n’avancent pas. Malheureusement, si rien ne se passe, il y aura plus de journées de grève consécutives. Ce n’est pas ce que je souhaite, mais c’est notre seul moyen d’être entendues. »



Cependant, après une fin de semaine de négociations infructueuses pour la FSSS-CSN, qui représente le plus grand nombre de ces travailleuses, l’impasse perdure.



Pour l’instant, les parents devront continuer à s’armer de patience, alors que d’autres journées de grève sont envisagées.

Grève des CPE : les négociations piétinent malgré la pression

Pourtant, un constat accablant s’impose : les régions de la Montérégie, des Laurentides, de Lanaudière et de Laval sont largement sous-financées en matière culturelle.



Une étude récente de Daigle-Saire, commanditée par Culture Montérégie et publiée en 2024, met en lumière une iniquité persistante. Ces quatre régions, qui rassemblent 36&nbsp;% de la population québécoise, ne reçoivent que 10&nbsp;% des dépenses en culture du gouvernement du Québec. C’est un écart qui se creuse depuis plus d’une dizaine d’années. En 2021-2022, ces régions recevaient en moyenne 51&nbsp;$ par habitant, contre 70&nbsp;$ pour des régions intermédiaires comme l’Estrie la Mauricie ou l’Outaouais. Le manque à gagner représente 418&nbsp;millions de dollars sur les six dernières années seulement.



Concrètement, cela signifie moins d’espaces de diffusion, moins de soutien aux artistes, aux organismes, aux bibliothèques publiques, en plus d’une offre culturelle appauvrie pour les 3,24 millions de citoyens et citoyennes des régions de la Montérégie, des Laurentides, de Lanaudière et de Laval. Alors que ces régions connaissent une croissance démographique fulgurante et s’autonomisent sur le plan économique, le financement de la culture, lui, n’a pas suivi, figé dans une logique d’investissement dépassée.



Comment justifier que certains Québécois et Québécoises aient accès à une culture foisonnante, portée par des investissements publics conséquents, tandis que d’autres doivent composer avec des ressources limitées, des occasions restreintes et un accès inégal aux arts et à la culture ?



Nous, les conseils régionaux de la culture de Laval, des Laurentides, de Lanaudière et de la Montérégie, unissons nos voix pour réclamer une véritable équité culturelle. Nous demandons quatre mesures concrètes pour y parvenir&nbsp;:



1. Rehausser les dépenses directes du ministère de la Culture et des Communications dans nos régions, afin qu’elles bénéficient du même soutien que d’autres territoires comparables ;



2. Créer un fonds dédié au rattrapage financier, pour corriger les décennies de sous-financement et offrir à nos populations une culture de proximité forte et diversifiée ;



3. Allouer des crédits spécifiques dans les programmes de soutien existants, afin de dynamiser l’écosystème culturel et d’offrir des conditions équitables aux artistes et aux organismes ;



4. Mettre en place des incitatifs pour encourager l’investissement privé et les commandites culturelles, notamment de la part des sociétés d’État, qui actuellement investissent très peu dans nos régions (seulement 4 % en 2023).



Le temps des demi-mesures est révolu. Le développement culturel du Québec ne peut pas se faire à deux vitesses. L’accès à la culture ne devrait pas dépendre du code postal.



Nous appelons le gouvernement à agir dès maintenant pour corriger cette injustice et faire en sorte que la culture soit véritablement partout.



&#8212;



Alexandre Gélinas, président et Mélanie Gosselin, directrice générale Culture Laurentides



Claude de Grandpré, président et Mathieu Lagacé, directeur général Culture Lanaudière



Christine Huard, présidente et Rachel Sansregret, directrice générale Culture Laval



Karine Landerman, présidente et Nancy Bélanger, directrice générale Culture Montérégie



Cette lettre reprend le contenu d’un <a href="https://www.finances.gouv.qc.ca/ministere/outils_services/consultations_publiques/consultations_prebudgetaires/2025-2026/memoires/Culture_Monteregie_Culture_Laurentides_Culture_Lanaudiere_Culture_Laval.pdf" target="_blank" rel="noreferrer noopener">mémoire déposé par les quatre organismes</a> dans le cadre des consultations prébudgétaires 2025.

Sonia Benezra, marraine du Salon des aînés 2025

Une programmation tournée vers l’avenir

Un événement qui s’inscrit dans la durée