À l’intérieur, Martin Pigeon, conseiller municipal peine à contenir sa surprise : « C’est monstrueux! Il n’est même pas midi et on a déjà eu 500 personnes », s’exclame-t-il. En effet, la foule s&#8217;activait entre les 35 kiosques d&#8217;employeurs en tout genre : grandes entreprises (Costco, Canadian Tire, Trévi, etc.), organismes (Sécurité publique, Cégep de Saint-Jérôme, Centre d’intégration en Emploi Laurentides), société d’État (Hydro Québec) et bien plus. Tous étaient présents pour séduire les travailleurs: « Il y en a pour tous les goûts. J’ai parlé à une boîte qui engage des gens non-diplômés, et d’autres engagent des universitaires fort qualifiés » se réjouit M. Pigeon. 



<h2>Venus de Montréal!</h2>



« Nous avons un autobus qui est venu de Montréal spécialement pour l’occasion », de poursuivre M. Pigeon. Parmi ces visiteurs, certains n&#8217;hésitaient pas à exprimer leur désir de s&#8217;installer à Saint-Jérôme si une opportunité d’emploi intéressante se présente. 



Sur place, le maire de Saint-Jérôme ,Marc Bourcier, a tenu à s’exprimer sur l’éléphant dans la pièce; plus tôt dans la journée. La fermeture de l’usine Rayonese textile inc. a bouleversé l’ensemble de la ville, voyant près de 180 travailleurs perdre leur emploi.&nbsp;«&nbsp;C’est ironique de se retrouver dans un salon de l’emploi qui déborde littéralement de gens, ce qui est la bonne nouvelle en contre-poids de cette fermeture[…]&nbsp;Il reste que la Ville de Saint-Jérôme, au niveau de l’emploi en ce moment, est un peu la fiancée la plus courtisée des Laurentides. Les entrepreneurs viennent s’établir en lien avec l’électrification des transports&nbsp;».&nbsp;



<h2>Un succès à répéter</h2>



Les retombées de cet événement se mesureront sur le long terme, mais une chose est certaine : le premier Salon de l&#8217;emploi de Saint-Jérôme a déjà marqué les esprits et posé les jalons pour les éditions futures, qui, on peut l&#8217;espérer, seront tout aussi fructueuses.



En conclusion, cet engouement inespéré n&#8217;est pas passé inaperçu auprès des officiels de la ville. Martin Pigeon nous dit déjà prévoir d’ajuster les objectifs pour la prochaine édition. «&nbsp;Pour avoir parlé avec l’équipe du développement économique pour l’année prochaine, ça va être plus gros&nbsp;: clairement plus gros!&nbsp;» Comme quoi quand une porte se ferme, une fenêtre peut rester ouverte.&nbsp;

Fort d&#8217;une carrière de plus de 20 ans chez Financement Agricole Canada, où il a occupé des postes clés tels que Directeur principal des relations d’affaires, Michel Montpetit apporte une expertise précieuse à son nouveau rôle. Ayant également servi en tant que président de la section Montérégie de l&#8217;OAQ et membre de plusieurs comités, son expérience en finance lui confère une compréhension approfondie des défis actuels et futurs de l&#8217;agronomie.



En tant que président, M. Montpetit a défini quatre priorités pour son mandat: améliorer la protection du public, moderniser la législation régissant la profession, optimiser la gestion administrative de l&#8217;Ordre, et augmenter la visibilité et la reconnaissance du rôle des agronomes. Ces objectifs sont conçus pour renforcer la profession et mieux répondre aux besoins des agriculteurs ainsi qu&#8217;à ceux du public.



Lors d&#8217;un entretien avec votre journal, Infos Laurentides, le nouvel agronome en chef de la province a démystifié son rôle et celui de l’ordre. « Le travail d&#8217;un agronome, c&#8217;est d&#8217;aider, de consulter différentes sciences pour les appliquer concrètement sur le terrain auprès des producteurs. C&#8217;est beaucoup de transferts technologiques », explique-t-il.



Valérie Martin, agronome, illustre l&#8217;étendue de l&#8217;accompagnement agronomique : «&nbsp;L’agronome intervient auprès des producteurs dans toutes les sphères d’activités de l’agriculture. Sur une ferme laitière, par exemple, nous aidons à optimiser le quota de production tout en minimisant les coûts. Cela inclut la gestion de la reproduction, de l’élevage et de l’alimentation, ainsi que l’aménagement des installations pour améliorer le confort des animaux.&nbsp;»



Cette approche globale est cruciale, surtout à une époque où l&#8217;agriculture doit s&#8217;adapter à des conditions changeantes et souvent difficiles. Le rôle des agronomes, bien que méconnu du grand public, est de plus en plus reconnu comme essentiel pour la durabilité et la sécurité alimentaire.



La sortie publique de Louis Robert, il y a quelques années, avait mis la profession d’agronome sous les projecteurs comme jamais. Michel Montpetit admet que cela a révélé certaines pratiques douteuses dans l&#8217;utilisation des pesticides. Il voit dans cet épisode un rappel de la nécessité d&#8217;une régulation et d&#8217;une supervision accrues des professions agricoles par des experts comme les agronomes.&nbsp;



En conclusion, en période inflationniste, Michel Montpetit est conscient que le consommateur a souvent le dernier mot. En visant l&#8217;excellence dans la gestion agronomique, les agronomes et les agriculteurs s&#8217;efforcent d&#8217;adopter les meilleures pratiques, ce qui peut parfois entraîner une augmentation des coûts de production. «&nbsp;C&#8217;est tout cet équilibre là qu&#8217;il faut rechercher&nbsp;», dit-il, conscient que la situation économique actuelle peut pousser les consommateurs à choisir des produits moins chers, souvent importés et résultant d&#8217;une production moins contrôlée. D’où l’importance de bien informer la population sur le rôle de l’ordre pour lui permettre de faire des choix éclairés.

Un résident de Saint-Hippolyte à la tête de l’ordre des agronomes du Québec

Marc Chemali, franchisé du restaurant situé au Carrefour du Nord, a exprimé son désir de soutenir les Alouettes et la communauté locale en s’associant à eux pendant cette période cruciale de préparation. Il souligne l’importance des valeurs partagées telles que la passion, le dépassement de soi et l’action physique, affirmant que ce partenariat représente une synergie parfaite.



De son côté, Hugo Bernier, directeur principal des partenariats corporatifs chez les Alouettes de Montréal, se dit très satisfait de cette collaboration, mentionnant l’importance de l’implication des entreprises locales pour l’équipe. Il se dit reconnaissant du soutien reçu de la part du. Poulet Rouge Saint-Jérôme.



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="920" height="640" src="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/05/mdl-journee-des-alouettes-1-920x640.jpg" alt="" class="wp-image-16601" srcset="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/05/mdl-journee-des-alouettes-1-920x640.jpg 920w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/05/mdl-journee-des-alouettes-1-314x218.jpg 314w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/05/mdl-journee-des-alouettes-1-768x534.jpg 768w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/05/mdl-journee-des-alouettes-1.jpg 1024w" sizes="(max-width: 920px) 100vw, 920px" /><figcaption>Photo Marjorie Dumoulin-Lafond </figcaption></figure>



Les Alouettes de Montréal,&nbsp;emblème de suprématie de la Ligue canadienne de football (LCF) et&nbsp;équipe au palmarès impressionnant avec huit victoires à la Coupe Grey, sont impatients de commencer leur camp d’entraînement à Saint-Jérôme, une ville qui accueillera cet événement avec enthousiasme.

1600 visiteurs pour le premier salon de l’emploi à Saint-Jérôme

Venus de Montréal!

Un succès à répéter