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Dossier du 33 rue Duvernay | Actions redemandées à l’hôtel de ville de Saint-Jérôme

Photo Maxime Labelle – Lors d’une intervention précédente au mois de juin, encore pour une agression près d’une école.

Dossier du 33 rue Duvernay | Actions redemandées à l’hôtel de ville de Saint-Jérôme

Publié le 29/06/2023

Les assemblées du conseil municipal de Saint-Jérôme se suivent et se ressemblent parfois. Lors de celle du 20 juin dernier, plusieurs citoyens se sont de nouveau présentés à l’hôtel de ville pour demander aux élus d’agir en lien avec la controversée maison de chambres située au 33, rue Duvernay.

Deux jours plus tôt, dimanche 18 juin, des coups de feu avaient été entendus tout près de la maison en question, menant le Service de police de la Ville de Saint-Jérôme (SPVSJ) à établir un périmètre de sécurité pendant plus de 12 heures. C’était la deuxième fois cette année qu’un incident impliquant une arme à feu se produisait en ce lieu. La dernière fois était le 23 janvier dernier. Cette fois-ci, bien que le maire Marc Bourcier ait lui-même confirmé que l’arme en question avait été saisie, cela ne fut pas suffisant pour rassurer les parents et résidents du secteur.

« Attendez-vous qu’une balle perdue atteigne, blesse ou même tue un enfant ou tout individu du voisinage? », a questionné Sascha Nadeau, dont les enfants fréquentent l’école primaire de la Fourmilière, établissement sujet à un code noir le 10 mai dernier.

Photo : Maxime Labelle – Vue de la rue Duvernay, en pleine opération policière, lors du code noir de mai dernier.

« Tous les moyens légaux »

Lors de la dernière séance du conseil, le 16 mai dernier, c’était à la suite du code noir que les parents s’étaient massivement rassemblés. Une fois de plus, le maire de Saint-Jérôme a donc affronté la tempête.

« À ce jour, la Ville a pris tous les moyens légaux possibles pour stopper les activités de nuisance dans votre secteur […]. On suit le dossier de très près. L’an dernier, c’était les gens de la rue du Souvenir qui avait une problématique extrêmement contraignante, mais aujourd’hui c’est réglé… il faut laisser le temps à la Ville d’agir. », a indiqué Marc Bourcier, disant parfaitement comprendre l’enjeu de la sécurité des élèves du fait de sa longue carrière en enseignement.

Tout de même, le maire a réitéré que si le dossier mettait du temps à aboutir, c’est qu’il était complexe. Légalement, il implique non seulement la Ville et le SPVSJ, mais aussi la MRC de La Rivière-du-Nord liée au changement de zonage, ainsi que le CISSS des Laurentides de par les gens que la maison construite en 1940 héberge.

Photo : Maxime Labelle – Ladite maison.

« Il faut agir! »

Après un échange de plus d’une dizaine de minutes, la question suivante, celle de Véronique Chiasson, provenait-elle aussi d’une citoyenne et mère d’élèves du quartier. « On est en train [d’apprendre à nos enfants] qu’ils sont dans une société où il faut se méfier des gens marginalisés et différents […]. Je ne pense pas que c’est ce que personne ne veut ici ce soir, donc dans ce sens il faut agir! », a-t-elle lancé, comparant la gestion du dossier à la « maison des fous dans Astérix et Obélix ».

Photo : Noé Cloutier – Véronique Chiasson, citoyenne et maire inquiète, s’entretenant avec le maire Marc Bourcier.

Cherchant par tous les moyens à ramener la paix sur Duvernay, un groupe de parents et citoyens ont lancé une pétition en ligne le 20 juin dernier, baptisée « Pour une sécurité inébranlable : Protégeons notre ville, nos enfants, notre quartier! ». Moins de deux jours plus tard, elle avait déjà recueilli plus de 300 signatures. Pour y jeter un coup d’œil, le public peut se rendre à l’adresse : change.org/p/pour-une-sécurité-inébranlable-protégeons-nos-enfants-et-notre-quartier.

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