Dossier du 33 rue Duvernay | La Ville opte pour la démolition

Nouveau développement de la saga du 33 rue Duvernay – le 11 octobre, la Ville de Saint-Jérôme a annoncé que la maison qu’elle avait acquise en juillet dernier allait finalement être démolie cet automne.

Mise à jour : la maison a finalement été démolie, dès la semaine de l’annonce.

La décision a été justifiée par des raisons de sécurité concernant la structure du controversé bâtiment, qui aurait eu besoin d’un « investissement majeur », mais aussi en raison de l’historique problématique de ses précédents résidents.

Une première phase des travaux, soit la préparation, le désamiantage et la démolition du bâtiment, sera réalisée dans les semaines à venir. Par la suite, en été 2024, la Ville procédera finalement à la réhabilitation du site et à la restauration de la berge, conformément aux exigences gouvernementales.

Au cœur de l’actualité

La maison construite en 1940 a fait les manchettes d’un bout à l’autre de l’année 2023. Dès janvier, des coups de feu avaient été entendus dans son secteur. En mai, un code noir avait été lancé aux deux établissements scolaires situés à proximité, les écoles primaires Mariboisé et de la Fourmilière. En juin, d’autres coups de feu se faisaient entendre. 

Tout au long de l’année, un climat de peur régnait dans le quartier, se transposant ensuite en grogne à l’hôtel de villede Saint-Jérôme. Selon les données de la Ville, un total de plus de 70 interventions policières y ont été nécessaires en 2023 uniquement. Face à la crise, le conseil municipal avait finalement opté pour acheter la paix, le 11 juillet, en faisait l’acquisition de l’édifice au coût de 700 000$.

« Il fallait agir! », avait alors commenté le conseiller municipal Martin Pigeon.

En attendant la suite

Pour l’heure, au-delà de l’échéancier des travaux, l’avenir du terrain n’a pas encore été déterminé. En juillet dernier, toutefois, alors que la Ville savait déjà que la maison était « pas mal maganée » et donc que la démolition était envisageable, le maire avait émis l’idée suivante.

« Une des possibilités, c’est que ça pourrait devenir un parc. Un parc naturel qui donnerait un accès exceptionnel à la [Rivière-du-Nord] n’ayant auparavant jamais été donné aux citoyens de ce secteur-là », avait suggéré Marc Bourcier.